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Depuisseptembre, dans le pays de Fougères, les parents d'Ewan, en CM 1, se débattent pour obtenir la présence d'une AVS individuelle aux côtés de leur fils.
Aprèslecture des textes de loi, je pense qu'il faudrait prévoir une réunion de l'équipe éducative afin de définir précisément les missions d'accompagnement de l'AVS-I. Proposer un protocole d'accompagnement comme le prévoit l'annexe 2 de la circulaire n° 2003-093 du 11-6-2003 pourrait probablement faire avancer les choses.
Nousne savons pas s'il est possible qu'une AVS ait un contrat de 35h, (vous pouvez questionner votre académie sur ce point car les pratiques semblent différentes d'une académie à l'autre), par contre l'Education Nationale peut nommer deux AVS pour accompagner votre enfant. Nous vous conseillons de recontacter l'enseignant référent afin qu'il veille à la mise en oeuvre du PPS de
Cest forcément une demande de reconnaissance de handicap qui doit être faite et en compensation d’une situation de handicap, la MDA (MDPH) peut accorder une AESH (AVS) sur le temps scolaire. De plus, l’enseignante de votre fille ne
Legouvernement a en effet affirmé que, pour les contrats d'accompagnement dans l'emploi (CAE), secteur non-marchand, " les priorités arrêtées portent strictement sur l'outre-mer, l'Education nationale, le secteur sanitaire et social ". Le cabinet de Sophie Cluzel assure que " chaque enfant qui a une notification aura son AVS".
Site De Rencontre Gratuit Femme Celibataire. SheldonNiveau 9Bonjour à collège possède une classe ULIS avec une professeur élèves d'ULIS sont très souvent inclus, sans aucune donc deux questions - L'AVS est-elle obligatoire pour pouvoir réaliser une inclusion d'élève ULIS en classe "normale" ?- Le professeur peut-il s'opposer à cette inclusion, du fait qu'il n'y ai aucune AVS ?Merci de vos En tant que Physicien, j'ai une connaissance étendue de l'Univers et de tout ce qu'il contient." - MoiJennyMédiateurL'AVS n'est pas obligatoire.Ca se passe mal avec ces élèves ? En cas d'inclusion compliquée, il ne faut pas hésiter à en parler avec le professeur spécialisé.SheldonNiveau l'AVS n'est pas obligatoire, le professeur concerné a-t-il la possibilité de refuser ?Qui décide finalement de l'inclusion ? Simplement le professeur en charge des ULIS ?_________________" En tant que Physicien, j'ai une connaissance étendue de l'Univers et de tout ce qu'il contient." - MoiJennyMédiateurC'est le professeur spécialisé qui décide. Je t'avoue ne pas bien comprendre un refus avant de connaître les élèves, ça peut aussi très bien se discussion est toujours possible avec le collègue d'ULIS quand ça se passe mal avec un élève. jonjon71Habitué du forum Jenny a écritC'est le professeur spécialisé qui décide. Je t'avoue ne pas bien comprendre un refus avant de connaître les élèves, ça peut aussi très bien se discussion est toujours possible avec le collègue d'ULIS quand ça se passe mal avec un élève. Je ne comprends même pas qu'un enseignant puisse se demander s'il peut refuser de prendre l'élève. L'élève fait partie de la classe, le cadre le l'ULIS un accompagnement par un AVS n'est même pas systématiquement obligatoire, cela dépend des besoins de l'élève. De plus, malheureusement, faute d'un nombre suffisant d'AVS, souvent il n'y en a pas dans tous les cours pour chaque aménagements pourront être faits dans le cadre de l'ULIS s'il n'y a pas d'AVS comme fournir le cours en polycopié par jonjon71 a écrit Jenny a écritC'est le professeur spécialisé qui décide. Je t'avoue ne pas bien comprendre un refus avant de connaître les élèves, ça peut aussi très bien se discussion est toujours possible avec le collègue d'ULIS quand ça se passe mal avec un élève. Je ne comprends même pas qu'un enseignant puisse se demander s'il peut refuser de prendre l'élève. L'élève fait partie de la classe, le cadre le l'ULIS un accompagnement par un AVS n'est même pas systématiquement obligatoire, cela dépend des besoins de l'élève. De plus, malheureusement, faute d'un nombre suffisant d'AVS, souvent il n'y en a pas dans tous les cours pour chaque aménagements pourront être faits dans le cadre de l'ULIS s'il n'y a pas d'AVS comme fournir le cours en polycopié par exemple. Non, justement, l'élève d'ULIS ne fait pas partie de la classe et n'est donc pas compté dans les effectifs. Quand tu as déjà une classe à 28 ou 29 élèves et qu'on te rajoute un élève supplémentaire, qui en plus est en difficulté, tu es en droit de te demander dans quelles conditions tu l'accueilles. Sans AVS, ce sont trop souvent des élèves perdus en cours et ça fait mal au coeur de les voir ramer. La différenciation a bon dos, mais si ces élèves relèvent d'ULIS, ce n'est pas pour rien et pas pour les retrouver en cours dans une classe surchargée sans aménagement._________________- Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. - L'Etat est notre serviteur et nous n'avons pas à en être les esclaves. EinsteinIl me convient d’être avec les peuples qui meurent, je vous plains d’être avec les rois qui tuent. Victor HugoPanta RheiÉruditQuelle excellente question!Je ne sais pas ce qu'il en est chez toi, mais déjà les 16 élèves ULIS sont des élèves "fictifs" alors même qu'ils ont vocation à être intégrés dans les classes, ils ne sont pas comptés comme les autres élèves. Ce qui fait que nous avons 30 + 2 ULIS + AVS ça dépend ça va, ça vient genre n'importe quoi!Aussi, pour te répondre, chez nous, on a déjà des classes qui tournent entre 28 et 30, maintenant que cette ULIS a été implantée et bien nous sommes sur du 32 + édition par Panta Rhei le Lun 24 Sep 2018 - 559, édité 1 fois_________________SignatureDerborenceModérateurCe n'est pas le cas dans tous les élèves ULIS sont vraiment intégrés dans le mien. Ils suivent quasiment tous les cours avec leur volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."Charles-Ferdinand Ramuz, Derborencelou gaiaNiveau 5de mon point de vue, non on ne peut pas refuser. Par contre, le but de l'inclusion n'est absolument pas que l'élève fasse la même chose que le groupe classe. Quand je reçois des ULIS, le cours est de niveau primaire, je le donne en avance à la prof qui le suit, on en discute. Et la/le prof spé reprend le cours avec l'élève par la suite. L'intérêt est que l'élève ULIS fasse société, ne se retrouve pas brusquement à 16 ans avec le tout venant mais qu'il prenne l'habitude de fonctionner avec les autres, et vice versa bien sûr. Oui c'est du boulot en plus, c'est aussi hyper intéressant de comprendre comment ces élèves fonctionnent, et souvent, ce genre d'élève rend au centuple ce qu'on lui les ulis sont comptés dans les effectifsDernière édition par lou gaia le Dim 23 Sep 2018 - 1723, édité 1 foisMonsieur SilenceNiveau 9 Derborence a écritCe n'est pas le cas dans tous les élèves ULIS sont vraiment intégrés dans le mien. Ils suivent quasiment tous les cours avec leur classe. + 1Dans mon collège, les élèves ULIS sont dans les effectifs des classes depuis le début ; ils n'y sont pas ajoutés. Ensuite, ils suivent certains cours, et pas d' année, j'ai 2 élèves ULIS en 6e, 2 en 5e et 4 en 3e. J'ai la chance d'avoir une AVS quasiment à chaque fois ; bon, c'est difficile en 3e, car cela fait 30 élèves en tout, et l'AVS ne peut s'occuper efficacement des 4 ULIS. Je fais ce que je peux avec ces élèves ; parfois, quand je différencie, cela profite aussi aux élèves faibles de la me semblait que les élèves ULIS étaient bien comptés dans les bien eu un collègue qui refusait de s'en occuper pas de feuille pour eux, aucune adaptation... Je trouve ça très limite, pour rester polie. expérienceNiveau 9 Derborence a écritCe n'est pas le cas dans tous les élèves ULIS sont vraiment intégrés dans le mien. Ils suivent quasiment tous les cours avec leur classe. Chez nous aussi. C'est le propre de l'inclusion non ? Les évaluations seules diffèrent, elles sont adaptées par l'enseignante spécialisée. La nôtre est vraiment disponible pour discuter de l'élève, nous proposer des pistes voire faire de la co-animation ce qui lui permet d'observer l'élève en situation de classe. Ces élèves posent moins de problème que d'autres seuls à gérer leurs grandes difficultés. expérienceNiveau 9 Jenny a écritIl me semblait que les élèves ULIS étaient bien comptés dans les bien eu un collègue qui refusait de s'en occuper pas de feuille pour eux, aucune adaptation... Je trouve ça très limite, pour rester polie. + 10Isis39EnchanteurQuestion aux collègues qui accueillent des ULIS notamment en HG avez-vous eu des formations, des ressources pour adapter vos cours à un niveau primaire ?J'ai en 6e un élève qui relève de l'ULIS mais les parents ont refusé qu'il y alle. Il a un niveau CE1 et jeune sais pas quoi faire avec lui. Les adaptations que je fais pour d'autres élèves en difficulté ne suffisent pas. Beaucoup de notions semblent lui être inaccessibles, notamment le calendrier. Il ne sait pas compter jusqu'à mille. Alors mon cours sur la préhistoire...JennyMédiateurAucune formation, je me rapproche des enseignants spécialisés. Je ne sais pas quoi te dire pour l'aider à situer dans le temps. Mes élèves savaient toujours compter. Je fais beaucoup d'exercices avec des mots à relier, des éléments à souligner dans les documents avec les élèves d'ULIS les plus en nous, les élèves en ULIS ne comptent pas dans les effectifs. Cela permet de ne surtout pas ouvrir une division supplémentaire... _________________ J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ? jonjon71Habitué du forum expérience a écrit Derborence a écritCe n'est pas le cas dans tous les élèves ULIS sont vraiment intégrés dans le mien. Ils suivent quasiment tous les cours avec leur classe. Chez nous aussi. C'est le propre de l'inclusion non ? Les évaluations seules diffèrent, elles sont adaptées par l'enseignante spécialisée. La nôtre est vraiment disponible pour discuter de l'élève, nous proposer des pistes voire faire de la co-animation ce qui lui permet d'observer l'élève en situation de classe. Ces élèves posent moins de problème que d'autres seuls à gérer leurs grandes difficultés. De même, mon collège accueille 2 ULIS et les élèves sont intégrés dans les classes même s'il peuvent avoir des edt aménagés selon leurs Les collèges dont les élèves affectés en ULIS ne sont pas comptabilisés dans les effectifs doivent se battre pour obtenir qu'ils soient pris en compte, car ils sont sensés être inclus dans les classes. Les collèges qui ont réclamé ont obtenu gain de cause, et dans certaines académies c'est maintenant Il existe différents types d'ULIS, pour différents types de troubles. Il est ridicule d'affirmer qu'un élève accompagné par le dispositif ULIS ne pourra assister qu'à des cours de niveau primaire. Si est implantée dans votre établissement une ULIS pour "handicap physique" troubles des fonctions motrices, les élèves pourront être inclus dans tous les cours dans toutes les matières, ou presque, sans accompagnement particulier. S'il s'agit d'une ULIS pour malvoyants ou malentendants, l'AVS n'est pas toujours utile si les adaptations nécessaires sont mises en place au niveau de l' Dans le cas des ULIS pour "handicap cognitif" troubles des fonctions cognitives ou mentales, voire troubles spécifiques du langage et des apprentissages, souvent réunis dans les mêmes unités - les élèves affectés en ULIS ne sont pas affectés en EGPA. Leur handicap cognitif ne va donc pas nécessairement de pair avec un QI inférieur à 70. Leur handicap les empêche plus ou moins lourdement d'accéder aux apprentissages disons-le comme ça pour faire vite, mais ils sont nombreux à pouvoir suivre les enseignements dans presque toutes les matières, surtout avec un accompagnement idoine ;- évidemment, cela dépend des MDPH et des façons d'affecter en ULIS des critères ;- j'ai eu plusieurs élèves autistes ou placés sur le spectre des troubles autistiques qui ont suivi tous les cours de toutes les matières de la 6e à la 3e et ont passé le brevet, avec un accompagnement ULIS AVS parfois, mais pas dans tous les cours ; j'ai également eu des élèves si lourdement dyslexiques qu'ils avaient été affectés en ULIS ils en ont été sortis au bout d'un an, ils réussissaient trop bien grâce aux aménagements, apparemment.4 Qu'il n'y ait aucun AVS pour l'ensemble de l'ULIS est assez Les effectifs d'une ULIS doivent être de 10 maximum, avec aménagements possibles selon les cas comment pouvez-vous en arriver à 16 avec un seul enseignant coordonnateur ?Il y a des textes, quand même Le nombre d'élèves qui bénéficient du dispositif au titre d'une Ulis collège ou lycée ne dépasse pas dix. Cependant, dans certains cas, l'inspecteur d'académie-directeur académique des services de l'éducation nationale IA-Dasen peut décider de limiter l'effectif d'une Ulis donnée à un nombre sensiblement inférieur si le projet pédagogique ou si les restrictions d'autonomie des élèves qui y sont inscrits le justifient. Il peut également augmenter l'effectif d'une Ulis donnée si la mise en œuvre des PPS des élèves le critères de modulation du nombre d'élèves bénéficiant de l'Ulis s'appuient sur les temps de présence effectifs dans le dispositif et les temps d'inclusion scolaire en classe ordinaire ainsi que sur les projets personnalisés de scolarisation. De tout cela, on peut déduire que soit les élèves de cette ULIS particulière sont en capacité d'être inclus sans accompagnement d'où un effectif de 16, soit il y a dysfonctionnement et on se moque du monde car il n'est pas possible de donner à ces élèves ce à quoi ils ont droit de bonnes conditions d'enseignement.Je suis un peu péremptoire mais c'est agaçant de savoir qu'il existe des textes légaux pas très longs à lire et qu'au lieu de s'y référer on nous, enseignants se laisse dire ceci ou du forum Malaga a écritChez nous, les élèves en ULIS ne comptent pas dans les effectifs. Cela permet de ne surtout pas ouvrir une division supplémentaire... Après, que les élèves ne soient pas comptés dans les effectifs qui sont remontés à l'IA c'est possible. En pratique, ces élèves sont dans nos listes de on en fait quoi de ces élèves si les enseignants refusent de les prendre parce que… ?Isis39Enchanteur Jenny a écritAucune formation, je me rapproche des enseignants spécialisés. Je ne sais pas quoi te dire pour l'aider à situer dans le temps. Mes élèves savaient toujours compter. Je fais beaucoup d'exercices avec des mots à relier, des éléments à souligner dans les documents avec les élèves d'ULIS les plus en difficulté. Mon souci c'est que je ne vais pas lui faire d'évaluations adaptées puisque c'est un 6e comme les autres. Du coup je ne sais vraiment pas comment faire. On n'a pas d'ULIS ici donc pas d'enseignant spécialisé. La seule réponse de la conseillère pédagogique du primaire a été de me dire de prendre des manuels de CE1. Sauf qu'on ne fait pas d'HG en CE1. Grand silence ensuite. Traduction debrouille-toi !J'essaie au maximum d'être vers lui, de l'aider, mais j'ai beaucoup d'élèves en difficulté dans cette classe. Et cet élève seul aurait besoin de quelqu'un avec lui en gaiaNiveau 5 Isis39 a écritQuestion aux collègues qui accueillent des ULIS notamment en HG avez-vous eu des formations, des ressources pour adapter vos cours à un niveau primaire ?J'ai en 6e un élève qui relève de l'ULIS mais les parents ont refusé qu'il y alle. Il a un niveau CE1 et jeune sais pas quoi faire avec lui. Les adaptations que je fais pour d'autres élèves en difficulté ne suffisent pas. Beaucoup de notions semblent lui être inaccessibles, notamment le calendrier. Il ne sait pas compter jusqu'à mille. Alors mon cours sur la préhistoire... beaucoup d'élèves ULIS ont de gros soucis de calcul, ce qui pose problème pour le repérage dans le temps, bien sûr. J'ai connu une prof spé qui avait fabriqué une grande frise chronologique A3 pliable, l'élève s'y référait. Mais franchement, moi je n'insiste pas sur les dates avec un élève ULIS. Je donne des faits, des histoires, des grandes idées, je vois ce qu'il en comprend et je fais beaucoup avec lui, avec les questions qu'il se pose. Pour la préhistoire, c'est plutôt comment les hommes vivaient avant ? même si le avant est très flou Et puis quand on avance, comment les hommes vivaient ensuite ? Je trouve des cours et de idées sur internet, les PE donnent aussi leurs séquences. Je travaille aussi avec des vidéos ce qui permet à l'élève de travailler seul. Il répond à 4/5 questions en 30 minutes puis je reviens faire un point avec lui. Et même, quand il est en confiance, il réalise une prise de parole qui résume sa vidéo et enrichit le bilan/trace écrite de la classe. exemple j'ai un ULIS en 4e qu a vu une vidéo sur l'esclavage sur le temps long, pendant que les autres bossaient sur la traite atlantique. En fin de séance, il a pris la parole pour expliquer que l'esclavage a toujours existéDalvaVénérable Isis39 a écritQuestion aux collègues qui accueillent des ULIS notamment en HG avez-vous eu des formations, des ressources pour adapter vos cours à un niveau primaire ?J'ai en 6e un élève qui relève de l'ULIS mais les parents ont refusé qu'il y alle. Il a un niveau CE1 et jeune sais pas quoi faire avec lui. Les adaptations que je fais pour d'autres élèves en difficulté ne suffisent pas. Beaucoup de notions semblent lui être inaccessibles, notamment le calendrier. Il ne sait pas compter jusqu'à mille. Alors mon cours sur la préhistoire... Les parents ont refusé ce qui pourrait aider leur enfant. Tu n'as pas à être plus royaliste que le roi. Tu ne peux pas te substituer aux parents. Donc, s'il est en classe comme les autres, non pas en raison d'un défaut de l'administration mais par décision de la famille, tu lui fais cours comme aux sais qu'il est difficile de faire ça. On a l'impression d'abandonner les élèves en le rôle des enseignants PP par exemple et des autres adultes de l'établissement généralement COP, CdE, CPE, etc. est aussi de continuer à communiquer avec les parents. La position des familles peut évoluer avec le temps. Les parents peuvent avoir des préventions parfois irrationnelles. Et puis ils se rendent compte que ça ne va pas et que ça ne marche pas, que l'enfant souffre, travaille d'arrache-pied sans y arriver ou fatigue énormément, on peut en même temps leur "opposer" l'exemple d'autres élèves dans le même cas qui sont très bien accompagnés par le dispositif ULIS, et ils changent parfois d' l'élève n'a pas de PPS ni de PAP, tu n'as "tout simplement" pas le droit de lui proposer des aménagements. Parce que sur le bulletin, à côté de ses notes, qu'est-ce que tu mettras ? "Résultats avec aménagements" ? Jusqu'à quel niveau ? Jusqu'en 3e ? Mais en 3e, sans PAP et sans PPS, il n'aura pas le droit à des aménagements au brevet. Et comment expliquer aux parents qu'il faut absolument lui trouver une orientation autre que le lycée ? On n'a pas le choix, il faut que les résultats montrent le niveau réel. Il n'a pas le niveau collège et n'est pas en EGPA ni en ULIS, donc il ne peut pas ah, je vois qu'en fait tu es partie sur ce principe. Tu n'auras pas le temps de tout faire, de toute édition par Dalva le Dim 23 Sep 2018 - 1751, édité 1 foisMalagaModérateur jonjon71 a écrit Malaga a écritChez nous, les élèves en ULIS ne comptent pas dans les effectifs. Cela permet de ne surtout pas ouvrir une division supplémentaire... Après, que les élèves ne soient pas comptés dans les effectifs qui sont remontés à l'IA c'est possible. En pratique, ces élèves sont dans nos listes de on en fait quoi de ces élèves si les enseignants refusent de les prendre parce que… ? Les élèves en ULIS ne sont pas dans nos listes de classe. _________________ J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ? DalvaVénérable jonjon71 a écrit Malaga a écritChez nous, les élèves en ULIS ne comptent pas dans les effectifs. Cela permet de ne surtout pas ouvrir une division supplémentaire... Après, que les élèves ne soient pas comptés dans les effectifs qui sont remontés à l'IA c'est possible. En pratique, ces élèves sont dans nos listes de on en fait quoi de ces élèves si les enseignants refusent de les prendre parce que… ? C'est possible mais c'est inadmissible. Si le seuil d'ouverture de division est à 30 élèves et qu'on ne comptabilise pas les ULIS à l'IA, on se retrouve avec des classes à 30 ou 32 plusieurs ULIS dans une même classe pour mutualiser les AVS. D'une part les effectifs sont surchargés pour les élèves "normaux" si tant est que ça existe, d'autre part ce sont les pires conditions possibles pour inclure des élèves porteurs de handicap. C'est vraiment se moquer du ce cas, refuser d'accueillir un élève de plus en classe, c'est peut-être mal et méchant, mais ça a au moins le mérite de signaler une situation compter que 32 élèves, je ne peux pas les faire asseoir dans nos salles...Je n'ai jamais refusé un élève ULIS, ça ne me traverserait pas l'esprit, mais je comprendrais qu'un collègue sans formation, à qui on n'a pas demandé son avis et à qui on voudrait imposer un tel effectif soit tenté de le faire.Isis39Enchanteur lou gaia a écrit Isis39 a écritQuestion aux collègues qui accueillent des ULIS notamment en HG avez-vous eu des formations, des ressources pour adapter vos cours à un niveau primaire ?J'ai en 6e un élève qui relève de l'ULIS mais les parents ont refusé qu'il y alle. Il a un niveau CE1 et jeune sais pas quoi faire avec lui. Les adaptations que je fais pour d'autres élèves en difficulté ne suffisent pas. Beaucoup de notions semblent lui être inaccessibles, notamment le calendrier. Il ne sait pas compter jusqu'à mille. Alors mon cours sur la préhistoire... beaucoup d'élèves ULIS ont de gros soucis de calcul, ce qui pose problème pour le repérage dans le temps, bien sûr. J'ai connu une prof spé qui avait fabriqué une grande frise chronologique A3 pliable, l'élève s'y référait. Mais franchement, moi je n'insiste pas sur les dates avec un élève ULIS. Je donne des faits, des histoires, des grandes idées, je vois ce qu'il en comprend et je fais beaucoup avec lui, avec les questions qu'il se pose. Pour la préhistoire, c'est plutôt comment les hommes vivaient avant ? même si le avant est très flou Et puis quand on avance, comment les hommes vivaient ensuite ? Je trouve des cours et de idées sur internet, les PE donnent aussi leurs séquences. Je travaille aussi avec des vidéos ce qui permet à l'élève de travailler seul. Il répond à 4/5 questions en 30 minutes puis je reviens faire un point avec lui. Et même, quand il est en confiance, il réalise une prise de parole qui résume sa vidéo et enrichit le bilan/trace écrite de la classe. exemple j'ai un ULIS en 4e qu a vu une vidéo sur l'esclavage sur le temps long, pendant que les autres bossaient sur la traite atlantique. En fin de séance, il a pris la parole pour expliquer que l'esclavage a toujours existé Je rappelle que c'est un refus d'ULIS. Je devrais fournir un travail de dingue pour un seul élève ? Alors que j'en fait déjà beaucoup pour les autres. Cet élève n'arrive pas à travailler seul, il faudrait que je sois tout le temps avec lui. J'ai beaucoup discuté avec son PE de CM2. Il avait proposé la Segpa aux parents qui avaient accepté mais l'IEN a rendu un avis défavorable car le môme ne relève pas de la segpa mais de l'ULIS. Résultat il est chez similairesPeut-on refuser une suppléance sans risquer son pré-accord ? Manifestations de lycéens dans toute la France contre les expulsions d'élèves sans-papier "Avec ou sans papiers, ce sont des élèves comme nous".Peut-on refuser d'être PP?Peut-on refuser une inspection? Peut-on refuser de faire un EPI ?Sauter versPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
05 Mar Depuis qu’Emmanuel Macron est président, le feu vert est envoyé pour établir avec sa secrétaire d’état au handicap et son ministre de l’éducation nationale une politique plus inclusive à l’école à propos des enfants autistes afin de rattraper le retard que la France en matière d’inclusion. Les paroles et les ambitions sont ouvertement affichées Plus un seul enfant autiste sans solution ! Martela t-il partout lors des conférences de presse et de ses apparitions publiques. Un quatrième plan autisme arrive également en parallèle, les préconisations de la haute autorité de la Santé ont également fait l’actualité . Voilà de quoi alimenter encore pendant quelques mois les groupes de paroles des parents sur les réseaux sociaux… mais concrètement ? Qu’est-ce que cela change dans le quotidien de ces enfants ? J’ai mené ma petite enquête au sein de mes divers et variés rencontres et débats avec mon nouveau livre Le manuel illustré comment garder un enfant autiste quelques heures pour aider ses parents aux éditions de La Boite à Pandore et très souvent existent deux mondes qui s’affrontent Les parents qui veulent que leurs enfants aient une scolarité dans le milieu normal comme le dit la loi de 2005 sur le Handicap. Les professeurs des écoles qui ne se sentent pas apte à prendre un enfant différent dans leurs classes à 30 élèves… Par manque de formations, manque de moyens, manque de temps… Très souvent les professeurs vont jusqu’à refuser l’enfant différent dans leur classe si l’AVS est absente… Et donc très souvent les deux camps s’affrontent dans des débats tumultueux, un camp contre un autre et je ne trouve pas cela très constructif. Le professeur n’a aucune excuse pour refuser un enfant autiste, la loi protège l’enfant, que cela lui plaise ou non, il doit AVS ou absence d’AVS accueillir l’enfant dans sa classe et faire école normalement. L’école est la république ! Elle doit se faire pour tout le monde… Donc là dessus, les parents ne doivent pas s’excuser, il est normal que leur enfant soit accepter dans l’établissement. Ce n’est pas parce que la société n’est pas encore rodée totalement que les enfants autistes doivent être mis sur le ban de l’éducation nationale. Pour la question des moyens, ce qu’il faut savoir c’est qu’un tel enjeu comme celui là est un véritable changement de société, de mentalités et aussi de moyens humains, bien évidemment ! Heureusement, beaucoup de professeurs jouent le jeu et cela se passe en général très bien lorsque les personnes sont bienveillantes et motivées ! La société n’est pas parfaite et il y a encore beaucoup de travail à faire de ce point de vu mais les mentalités commencent à changer ! Il est donc normal même si pour les parents, c’est agaçant de voir leur enfant exclus parfois et avec ce combat acharné pour voir leur enfant vivre une scolarité quasi-normale, il existe encore plus de 80 000 enfants qui ne vont pas encore à l’école. Et c’est encore beaucoup trop… Il y existe encore beaucoup de lacunes mais les choses et les prises de consciences sont entrain de changer… Et heureusement ! Le manuel que je viens de sortir est également là pour contribuer à faire changer les mentalités. Il existe aussi de très beaux fascicules qui sont fait au sein des associations sur l’autisme… Bref, quand l’ignorance partira totalement, les personnes différentes seront totalement inclus dans la société… Encore un petit effort et on y est presque ! Et vous ? Que pensez-vous de ces changements ? Pensez-vous que la société est entrain de changer et de se préparer à l’inclusion des personnes autistes dans le milieu normal ? Peter Patfawl auteur du manuel illustré comment garder un enfant autiste quelques heures pour aider ses parents, édition la boite à pandore, 14 eur 50. Partout en librairie.
Une page de Wikiversité, la communauté pédagogique nouvelle circulaire n° 2017-084 du 3-5-2017, qui abroge et remplace la circulaire n° 2003-092 du 11 juin 2003 relative aux assistants d’éducation mentionne quelles doivent être les relations de l’AESH avec la famille en ces termes "Sous l'autorité de l'enseignant et avec son accord, ils peuvent échanger avec la famille de l'élève, dans la limite de leurs prérogatives et dans le respect de l'obligation de discrétion professionnelle." Les relations entre l’AESH et la famille[modifier modifier le wikicode] Le cadre institutionnel [modifier modifier le wikicode] L’enseignant est responsable de l’élève et de la mise en œuvre de son projet personnalisé de scolarisation. Lorsque l’élève bénéficie d’un AESH, les échanges entre les familles et l’AESH doivent se faire en concertation avec l’enseignant ou le directeur ou, avec le proviseur ou son adjoint, le principal ou principal adjoint , le conseiller principal d’éducation. Toutes les questions relatives aux apprentissages doivent être traitées par les enseignants. Les échanges concernant l’accompagnement pourront se faire après avis et/ou en présence de l’enseignant. Conseils à faire[modifier modifier le wikicode] Les parents ne choisissent pas les enseignants et l'AESH qui vont travailler avec leur enfant. Il est donc important de construire une relation professionnelle et cordiale ; faciliter les échanges lors de réunions de l’enseignant avec les parents et l’AESH ; d’écouter les parents qui peuvent contribuer à un accompagnement adapté en fonction des difficultés et des capacités de l'enfant ; être à l'écoute, aimable, capable de discerner les informations importantes et les transmettre à l'enseignant ; prendre du temps pour essayer de comprendre ce que les parents vivent avec l'enfant pour mieux apprécier leurs besoins et leurs attentes vis à vis de l'AESH. Conseils à ne pas faire[modifier modifier le wikicode] ne rien dire ou rapporter aux parents sans en avoir préalablement référé à l'enseignant attitude, rythme de travail, problèmes, résultats... ; rester sur le plan professionnel ; se méfier du versant affectif, émotionnel ; ne pas critiquer l’enseignant, la classe, l'école, l'enseignement, les relations avec les collègues... Remarques [modifier modifier le wikicode] Aucun texte n'interdit aux AESH de rencontrer les parents. La seule interdiction est que l'AVS n'a pas le droit d'intervenir au domicile des parents. Pour une bonne relation il est important de respecter le cadre institutionnel l’AESH travaille sous la responsabilité de l’enseignant. Références[modifier modifier le wikicode] Bulletin Officiel de l’Éducation Nationale - circulaire n° 2017-084 du 3-5-2017 Bulletin Officiel de l’Éducation Nationale - la scolarisation des élèves en situation de handicap Les auxiliaires de vie scolaire - INSHEA Union Nationale pour l'Avenir de l'Inclusion, Scolaire, Sociale et Educative UNAISSE Documents[modifier modifier le wikicode] Relations AESH/Familles Doit-il y avoir une relation entre les parents de l’enfant et l’AVS ? Place de l’AVS par rapport à l’enseignant, aux parents, à l’élève Accessi Scol PPS & PAP[modifier modifier le wikicode] [modifier modifier le wikicode]
Tous les internats et les Ésat restent ouverts. Pour les externats, c’est au cas par cas. Un accompagnement à domicile doit être mis en place pour les parents gardant leur enfant chez eux. À situation sanitaire exceptionnelle, décisions exceptionnelles. Le gouvernement a ajusté, dimanche soir, les mesures concernant les personnes handicapées. Car leur état de santé les rend plus fragiles et vulnérables aux complications de santé. Internats ouverts ; externats au cas par cas Les résidents ne pourront plus sortir le week-end. Les internats pour les enfants et les adultes fonctionnant 365 jours sur 365 sont maintenus ouverts. Mais les familles sont libres d’opter pour le retour à domicile de leur proche. Pour freiner la propagation du virus, les visites sont suspendues. Excepté dans certaines situations particulières pour lesquelles l’absence de lien avec un aidant serait particulièrement préjudiciable risque de décompensation, troubles du comportement…. De plus, les résidents ne pourront plus sortir le week-end. Sauf exception, sous réserve d’un avis médical. A contrario, certains externats ont d’ores et déjà fermé leurs portes, dès ce lundi 16 mars. Cette décision peut être motivée par la situation sanitaire locale. Ou la volonté de l’association gestionnaire de redéployer du personnel vers les internats restés ouverts. Des indemnités pour les parents gardant leur enfant La situation contraint ainsi de nombreux parents à garder leur enfant handicapé à domicile. Quelle qu’en soit la raison », ils bénéficieront d’une prise en charge financière. La Sécurité sociale leur versera des indemnités journalières. Surtout, les établissements et services médico-sociaux ont pour mission, d’organiser un service minimum d’appui aux familles ». Au plus tard pour ce lundi. Les Ésat accueillent les travailleurs Les Ésat vont réduire leur activité et mettre en place des mesures de vigilance renforcée. Les Ésat restent ouverts. Mais ils doivent mettre en place des mesures de vigilance renforcée. Ils vont organiser la réduction de leurs activités au strict minimum. Y compris pour les mises à disposition et les unités de travail hors les murs. En tenant compte des spécificités de cette activité professionnelle », précise toutefois le gouvernement. Actualisation le 16 mars à 18h00 de nombreux lecteurs nous signalent, sur Facebook, que leur Ésat a fermé. Actualisation le 17 mars suite au confinement mis en place à compter de ce 17 mars, d’autres Ésat ont fermé leurs portes. Mais certains continuent d’assurer une activité minimum. Les centres de rééducation professionnelle fermés Ces centres ainsi que ceux de pré-orientation ont fermé leurs portes. Chaque fois que possible », les stagiaires bénéficieront d’une formation à distance. Un accueil temporaire pour les personnes ne pouvant rester à domicile Le gouvernement annonce également une mobilisation des solutions d’accueil temporaire, dans les établissements, afin de recevoir, au besoin, les personnes isolées ne pouvant rester à domicile. Cela peut concerner celles dont le proche aidant serait malade. Ou bien encore les cas où une personne en situation de handicap vivant seule, dans sa famille, ou dans un habitat partagé, ne disposerait plus d’une continuité d’accompagnement suffisante à son domicile ». Les MDPH doivent traiter les demandes de PCH en urgence Les MDPH n’assurent plus d’accueil physique. © CD29 – F. Betermin Il n’y a plus d’accueil physique dans les Maisons départementales des personnes handicapées MDPH. Hormis dans les seuls cas de rendez-vous justifiés car situation d’urgence. Les MDPH doivent donc mettre en place un accueil téléphonique renforcé. Et adapter les modalités de fonctionnement des commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées CDAPH pour qu’elles puissent prendre les décisions urgentes. De plus, les demandes des personnes que l’épidémie contraint à revenir à domicile, et jusque-là accueillies en établissement médico-social, vont bénéficier d’un circuit de traitement court. Les demandes de prestation de compensation du handicap PCH doivent être, dans ce cadre, traitées sans délai », demande le gouvernement. Il y a en effet urgence à organiser, et à financer, l’aide humaine nécessaire. Un système de gardes d’enfants pour les professionnels du médico-social Les professionnels médico-sociaux comptent parmi les personnels prioritaires pour bénéficier des systèmes de gardes d’enfants organisés par l’Éducation nationale et ses partenaires. Ils peuvent s’inscrire sur le site pour demander une place d’accueil.
Société Déclaré "grande cause nationale" en 2012, l'autisme pâtit encore d'un manque de structures pour prendre en charge les enfants qui en souffrent. Sollicités pour témoigner sur des parents racontent leurs parcours, marqués par les difficultés et le sentiment de solitude. A la suite de l'article "Guerre ouverte contre la psychanalyse dans le traitement de l'autisme"Le Monde , paru dans daté 17 février, nous avons lancé un appel à témoignages aux parents d'enfants autistes afin qu'ils racontent les difficultés de la prise en charge. Voici une sélection de leurs récits. "On nous a dit qu'il était urgent d'attendre", Anne-Cécile D., 39 ans, à Nantes. Arthur, âgé de 5 ans et demi, est autiste typique sévère. Au CMP centre médico-psychologique où il est suivi à Nantes, l'équipe nous a dit qu'il était "urgent d'attendre", qu'il ne fallait pas "l'enfermer dans une étiquette". Ce n'est qu'après avoir menacé de saisir le conseil de l'ordre que les soignants ont enfin accepté de procéder à un diagnostic. Les évaluations se sont échelonnées sur dix-huit mois! Sans avoir contacté son école, le pédopsychiatre nous a sommé de déscolariser notre enfant, pour le laisser à temps plein à l'hôpital de jour. Selon lui, nous devions faire le deuil des progrès d'Arthur qui jamais ne parlerait ou ne deviendrait continent, etc. Nous sommes partis à toutes jambes et avons mis en place une prise en charge adaptée à son handicap, avec un psychologue ABA Applied behavior analysis, analyse appliquée du comportement et un intervenant à domicile, qui nous a coûté 2 500 euros par an, à notre charge, pendant deux ans. Aujourd'hui, j'ai arrêté de travailler pour monter une école ABA avec d'autres familles dans laquelle nos enfants progressent à grands pas. Mais nous avons tous sacrifié nos vies à nos enfants. "Lorsqu'on a mis un mot sur son problème, j'étais soulagée et effondrée à la fois", par Aurore M. Je suis la maman d'Enzo, reconnu TED troubles envahissants du comportement avec troubles autistiques depuis l'âge de 3 ans et demi. J'avais remarqué que quelque chose n'allait pas, car à un an et demi-deux ans, Enzo ne parlait pas. C'est la première chose que j'ai remarqué. Quand j'en parlais à son pédiatre, c'était "tout va très bien, il finira par parler"... Dans ma famille, nous avions aussi remarqué qu'Enzo ne nous regardait pas quand on lui parlait. Mais tout allait toujours très bien, selon les médecins. A l'âge de 3 ans, Enzo est rentré en maternelle. J'ai eu de la chance, sa maîtresse était quelqu'un de très bien. En effet, Enzo ne parlait toujours pas, mangeait de la colle, sortait de la classe... C'est la première personne extérieure à la famille qui a remarqué que ça n'allait pas. Enzo a commencé les séances d'orthophonie. L’orthophoniste nous a envoyé au CAMSP Centre d'action médico-sociale précoce. Enzo a passé différents tests psychomoteurs, IRM, prises de sang. Après une attente d’environ six mois, le CAMSP m'a envoyé vers le CMPP centre médico-psycho-pédagogique. Là, la pédopsychiatre a posé le diagnostic et nous a parlé d'autisme. Lorsqu'on a posé un mot sur son problème, j'étais soulagée et effondrée à la fois. Maintenant, Enzo est bien pris en charge, mais je suis toujours autant scandalisée car mon fils, depuis sa naissance, était suivi tous les mois par un pédiatre qui ne s'alarmait pas plus que ça du fait qu'à 2 ans, il ne parlait pas. "En France, les listes d'attente sont interminables, mon fils a été scolarisé en Belgique", par Anne M., 38 ans, Boulogne-sur-Mer Pas-de-Calais. Mon fils a été mis hors de l'école à 3 ans et demi, il était en effet "non conforme" à la norme... Faute de structure pour lui listes d'attente interminables, il a été scolarisé en Belgique jusqu'à ses 6 ans et demi, âge auquel une place s'est ouverte dans un IME institut médico-éeducatif pour qu'il rejoigne sa maman en France! Au moment du diagnostic, on nous avait proposé des activités en CMP deux fois par semaine et deux heures par jour. Après quelques mois de congés enfant malade pris en charge par la CAF , je ne pouvais plus assurer mon travail... ce qui m'a poussé à faire le choix de le scolariser en Belgique. Heureusement que son père habitait à la frontière belge pour le récupérer chaque soir... Quelle galère en effet pour une maman et pour la fratrie. Mon fils est différent, et on nous l'a bien montré. Dans certains pays comme la Belgique, ces enfants font partie de la population et ont une place à part entière. "L'impression que le monde va s'écrouler", par Elodie R., 25 ans. Je suis maman d'une petite fille , Nourhane, âgée de 5 ans et demi. En 2009, elle a été diagnostiquée "autiste sévère". Lorsque l'on vous annonce que votre enfant ne parlera peut-être jamais, on a l'impression que le monde va s'écrouler. Aucune crèche ne voulait d'elle, car selon eux, Nourhane aurait perturbé le fonctionnement d'une journée. Malgré l'attribution d'une auxiliaire de vie scolaire, elle n'a pas pu être accueillie dans une école maternelle. La cause ? Nourhane faisait peur aux autres enfants et ralentissait le travail de la classe. Un seul centre l'a accueillie un moment, mais un beau jour, Nourhane ne pouvait plus y aller car elle était trop grande. A ce jour, ma fille n'est toujours pas scolarisée dans une école. Quant aux centres adaptés à son handicap, la liste d'attente est de plusieurs années. Elle ne parle pas, n'est pas encore propre, s'automutile, n'a aucune notion du danger, aucune relation avec les autres. Tous les enfants ont droit à la scolarité, mais je n'ai pas l'impression que cette loi s'applique pour les enfants autistes. Ces enfants ont besoin d'une école qui utilise la méthode ABA comme aux Etats-Unis, ce qui leur permet d'évoluer quotidiennement et intellectuellement. J'espère qu'en lisant ce témoignage, des personnes réagiront face à ma détresse et à celle des autres parents d'enfants autistes. "Que de temps perdu !", Thierry S., 41 ans, enseignant, à Martinet Vendée. Notre fille était suivie par un CAMSP à Paris jusqu'à notre déménagement en Vendée. Elle avait 4 ans. Elle y avait été diagnostiquée par un neuropédiatre. La prise en charge était satisfaisante. Très tôt, nous avions contacté le CAMSP de Vendée pour assurer le suivi. Mais d'excuses en excuses, ils reculaient la prise en charge. Après plus d'un an, en insistant, nous avons eu 4 ou 5 séances mais le suivi s'arrêta elle avait 6 ans. Que de temps perdu ! Sa mère a arrêté son activité contre 350 euros mensuels de prestations. Nous avons recherché en libéral les mêmes spécialistes qui suivaient notre fille à Paris. Rares, ils obligent à parcourir de grandes distances et ne sont pas ou très mal remboursés. Les négociations avec la MDPH maison départementale des personnes handicapées et les dossiers à remplir nécessitent beaucoup de temps, d'énergie. Nous avons aussi visité les institutions de Vendée - qui coûtent au contribuable 600 euros par jour -, discuté avec les parents et les personnels, mais l'approche est trop psychanalytique et la prise en charge aussi. Il y a parfois quelques activités occupationnelles, mais pour eux, ces enfants sont psychotiques. Ils attendent qu'ils se décident à parler au lieu de leur apprendre à communiquer. Les mères y sont souvent considérées comme cause du problème. Mais l'autisme est pourtant un trouble neurologique qui nécessite une stimulation importante, c'est reconnu internationalement. Notre fille alterne donc prises en charges libérales et école avec AVSi assistante de vie scolaire. "Les portes se ferment à l'adolescence !", par Nadine L., 46 ans, Cherbourg Manche. Ma fille est autiste Asperger , diagnostiquée à l'âge de 3 ans. Dans mon malheur , j'ai eu beaucoup de chance de rencontrer une équipe formidable et connaissant bien le sujet , contrairement à de nombreux parents ! Ma fille est en 3e ; c'est très difficile pour elle à ce jour. Elle est dyscalculique sévère et n'a quasiment pas eu de prise en charge dans ce domaine, ce qui fait qu'elle reste aujourd'hui avec un niveau de CM1 en 3e. Les portes se ferment donc pour elle après le collège . Elle rêverait de travailler avec les animaux, comme soigneur animalier, ou flore et faune... Seulement, tout se trouvant en lycée professionnel, seul un bac pro est possible dans ce domaine , mais son niveau de CM1 en maths ne lui permet pas l'accès a ces lycées. Elle gère elle-même très mal cette situation. Nous sommes très inquiets quant à son suivi après le collège , il n'y a pas d'ortophonistes formés pour ma fille dans ma région qui auraient pu la prendre en charge. Très peu de professionnels connaissent l'autisme, ils manquent de formation, et de nombreux parents se débrouillent seuls, n'ont aucune prise en charge... C'est scandaleux ! "Le bilan des compétences se faisait toujours à partir des défaillances", par Barbara L., 46 ans, professeur certifié, Aveyron. Maman d'une jeune fille autiste de bientôt 20 ans, j'ai connu les déboires de la génération de parents qui ont eu à lutter pour tout. D'abord le diagnostic - mon enfant avait un langage de bébé précoce jusqu'à l'âge de 18 mois, ensuite, elle n'est pas rentrée dans la constructions de phrases ; comportements bizarres. Puis le parcours "classique" école maternelle, psychologue, hôpital de jour et des conseils du style "Amenez-nous votre enfant, c'est un tyran domestique mais nous, on exigera un peu de sa part et vous verrez que tout ira mieux." Vers l'âge de 4 ans et demi on m'a enfin guidée vers un service d'évaluation spécialisé, on a mis un mot sur notre souffrance et nous pouvions avoir accès à des formations qualifiantes notamment un diplôme d'université autisme. A la maison, nous étions prêts à accompagner notre fille dans sa façon de faire des apprentissages. Mais pour son évolution intellectuelle, il ne fallait pas compter sur le milieu institutionnel on nous avait guidé vers le seul établissement du département ayant un agrément exclusif de l'accueil de la pathologie et une approche psy. Le bilan des compétences se faisait toujours à partir des défaillances. Le parcours douloureux de mon enfant a failli se terminer en hôpital psychiatrique. Certes, la venue d'un enfant autiste bouleverse une famille et un accompagnement psychologique positif aurait été le bienvenu, mais pas celui-ci ! "Il faut une dose de chance pour avoir en face de soi la personne compétente", par Murielle B., Plougastel-Daoulas Finistère. Mon fils a été diagnostiqué autiste en 2001. Le professeur qui m'a reçue ma dit "Votre fils est autiste, il ne fera jamais rien de sa vie, n'espérez pas le voir à l'école." Ça fait un choc ! Il a ensuite été observé pendant un an et on m'a dit "Votre fils est autiste atypique." Mon fils a été dans un centre de jour où nous ne savions pas ce qui s'y faisait, on nous disait que faire de l'orthophonie ne servait à rien, et on nous refusait le droit de rencontrer d'autres parents... L'école ? Personne n'en voulait. Finalement, nous avons vu un pédopsychiatre de Brest, celui-ci nous a presque sauvé la vie. "Oui, votre fils est autiste, mais ça ne veut pas dire que c'est la fin de la vie. On peut mettre plein de choses en place pour l'aider orthophonie et école ordinaire accompagnée d'une AVS." Avouez que si le diagnostic est le même, la façon de le gérer n'a rien à voir... Nous avons vendu notre maison de Nantes, j'ai renoncé à mon travail pour me consacrer à mon fils, mon mari a changé de travail pour venir habiter près de ce pédopsychiatre. Depuis, nous avons créé avec d'autres parents une association qui aide les parents arrivant dans le milieu de l'autisme. Après beaucoup de démarches, de dossiers, nous avons réussi à obtenir le droit à l'école avec AVS... Mon fils est actuellement en 5e avec AVS. C'est un vrai parcours du combattant auquel les parents sont confrontés et il faut une dose de chance pour avoir en face de soi la personne compétente. "Mon fils éprouve des difficultés d'apprentissage, car le programme est inadapté", par Laurence L., 41 ans, infirmière. J'ai un enfant autiste de 10 ans, diagnostiqué à 20 mois. Malgré un diagnostic précoce, j'ai rencontré bon nombre de difficultés dues essentiellement à la méconnaissance de ce handicap. La principale étant l'intégration scolaire - due à une méconnaissance encore une fois de l'autisme - auprès des instituteurs limite maltraitants et à un manque cruel d'assistants de vie scolaire formés. Encore aujourd'hui, mon fils est en CE2, dans une classe ordinaire, scolarisé 18 heures par semaine avec une AVS, mais l'avenir n'est pas tout rose. En effet, il éprouve des difficultés d'apprentissage, car le programme est inadapté pour lui. Il aime ce qui est concret et plus il avance dans le cursus scolaire, plus c'est abstrait. Donc nous voilà confrontés encore une fois devant le fait qu'il a des capacités - il sait lire parfaitement par exemple -, mais à la fois, l'écart se creuse par rapport aux exigences qui lui sont demandées. Que faire? Le laisser coûte que coûte dans le cursus, mais à un moment donné, il va se casser la figure, ou l'orienter dans une autre structure, non adaptée à l'autisme, où il risque de régresser ? Voilà le dilemme de bon nombre de parents d'enfants autistes. Cela nous révolte. Mais nous restons impuissants. Notre pays reste très en retard sur la prise en charge de l'autisme par comparaison avec d'autres pays. Notamment en ce qui concerne les nouvelles méthodes comportementales qui ont déjà fait leur preuve ailleurs ABA et TEACCH et qui fonctionnent très bien sur notre fils. "Une fois adultes, les autistes ont autant, sinon encore plus de difficultés", par Régine C. N'oublions pas que les enfants autistes deviennent des adultes, avec autant sinon encore plus, de difficultés. Mon fils a 25 ans ; j'ai connu les difficultés pour obtenir un diagnostic fiable et cohérent, les difficultés pour trouver une place quelque part pour lui et, si possible, avec un accompagnement adapté à son handicap. Nous nous sommes battus tous les jours et encore aujourd'hui pour qu'il ait une vie digne de ce nom, jusqu'à quand ? Mon fils a un bon niveau, sait lire , écrire, s'exprime et, arrivé à l'âge adulte, nous nous posons la question de son orientation. Pas de foyer de vie pas assez stimulant pour son niveau. Pas de milieu ordinaire trop autiste. Le choix s'est fait sur une orientation en ESAT établissement et services d'aide par le travail adapté aux personnes avec déficience intellectuelle, mais pas à celles avec autisme... Cela fait bientôt quatre ans, et ce n'est pas du tout satisfaisant, il nous faut réfléchir à un autre accompagnement pour stimuler ses compétences perte de langage car trop peu d'échanges, renfermement.... Les parents prennent les choses en main, créent des solutions privées en recrutant eux-mêmes des professionnels de l'autisme à domicile, organisent les prises en charge... Est-ce satisfaisant pour un pays tel que le nôtre ? Les parents s'y épuisent...Il y a pourtant des solutions et pas uniquement en institution, mais en créant de petites unités moins onéreuses pour la collectivité et plus adaptées. > Lire notre article "L'accompagnement des personnes souffrant d'autisme reste insuffisant". Le Monde Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. 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