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Lestatouages de couple les plus moches du monde : deux tatouages trĂšs laids. 15 / 20. Les tatouages de couple les plus moches du monde : Vers l'infini et au-delĂ . 16 / 20. Les 7 James Van Der Beek : Les cheveux qui retombent au milieu du front quand il y a un peu de vent. @Pinterest. 8. Johnny Deep : La mĂšche de couleur pour un peu plus de profondeur et de mystĂšre dans le regard. @Elle. LeTop des pieds les plus moches du monde. Si vous ĂȘtes complexĂ©s par vos pieds, le meilleur remĂšde est encore de consulter ces 18 photos qui vous montrent que mĂȘme boudinĂ©s, un peu usĂ©s ou Tarn Voici les pulls les plus moches du monde (et une coupe mulet pour ne rien arranger) Le championnat du monde du pull moche se tenait samedi 4 dĂ©cembre 2021 Ă  Albi Quelleest la couleur la plus moche du monde ? Pantone 448C (brun foncĂ© terne) a Ă©tĂ© dĂ©crĂ©tĂ©e la couleur la plus moche au monde aprĂšs des Ă©tudes marketing ayant Site De Rencontre Gratuit Femme Celibataire. Le Monde Afrique De l’esclavage au colonialisme, en passant par les lycĂ©es d’Afrique du Sud, la coiffure des Noirs est scrutĂ©e, critiquĂ©e, disciplinĂ©e. Une question moins superficielle qu’il n’y paraĂźt. Tes cheveux ressemblent Ă  des poils pubiens. » VoilĂ  une des premiĂšres insultes que j’ai entendues Ă  propos de mes cheveux, profĂ©rĂ©e par une Ă©tudiante en premiĂšre annĂ©e avec qui j’étais Ă  la fac. Elle ne cessait de me harceler en touchant mes cheveux et en rĂ©pĂ©tant cette phrase Ă  qui voulait l’entendre. J’ai Ă©tĂ© obligĂ©e de la menacer physiquement pour qu’elle arrĂȘte de toucher mes cheveux et de les comparer Ă  des poils pubiens. C’est un dilemme trĂšs courant pour les Noirs, dĂšs le plus jeune Ăąge est-ce que je laisse les gens toucher mes cheveux ? Et dans quelles conditions ? La question Je peux toucher ? » devient assez rapidement synonyme de situations socialement gĂȘnantes, qui peuvent briser une relation amicale avant mĂȘme qu’elle ait eu le temps de commencer. Le destin de l’afro La question de la texture des cheveux des Noirs de grĂące, ne dites pas ethniques » ne date pas d’hier. Au temps de l’esclavage, les femmes blanches coupaient souvent les cheveux de leurs esclaves femmes, sous prĂ©texte que cela troublait l’homme blanc ». Aujourd’hui, les femmes noires aux cheveux afro naturels – c’est-Ă -dire non traitĂ©s avec des produits chimiques – sont tout ce qu’il y a de plus dĂ©sirable, contrairement aux idĂ©es reçues. Voyez par exemple l’immense popularitĂ© de l’actrice Lupita Nyong’o, une femme noire qui assume son afro. Lire aussi Que reste-t-il des nappy girls » ? Il ne s’agit pas lĂ  d’une simple tendance, d’un banal effet de mode les cheveux des femmes noires ont toujours fascinĂ© les artistes et les photographes ; leur chevelure est symboliquement liĂ©e Ă  des mouvements politiques radicaux, comme les Black Panthers ou le Mouvement de conscience noire » en Afrique du Sud. Il semble donc pour le moins paradoxal que l’on demande aux jeunes femmes du lycĂ©e de Pretoria de discipliner » leurs cheveux en les lissant. Entre peur et dĂ©sir En rĂ©alitĂ©, il n’y a rien lĂ  de contradictoire, tant le dĂ©sir et la peur se nourrissent l’un l’autre. Dans le documentaire produit par Chris Rock, qui en est aussi la voix off, Good Hair, le comĂ©dien Paul Mooney le dit tout de go Si tes cheveux sont lisses, les blancs restent peace ». Mais si tu gardes ton afro, pour eux c’est trop affreux » If your hair is relaxed, white people are relaxed. If your hair is nappy, they are not happy ». Il y a dans cette petite phrase bien plus qu’un trait d’esprit. Mooney souligne en rĂ©alitĂ© le fait que l’afro est inĂ©vitablement associĂ©e Ă  une notion qui, selon lui, semble sans cesse Ă©chapper aux blancs le bonheur. Car lorsque vous gardez vos cheveux naturels, vous ĂȘtes libre ; vos cheveux sont sauvages ; vous pouvez arborer une nouvelle coiffure tous les jours ; vous rayonnez ; vous ĂȘtes majestueux. Autant de choses qui sont hors de portĂ©e de la plupart des gens, ce qui les rend malheureux. L’afro pose aussi la question du conformisme. Le choix de laisser ses cheveux en libertĂ© », de ne pas les peigner, revient Ă  les laisser exprimer leur personnalitĂ© plutĂŽt que de ressembler Ă  toutes les autres tignasses. Cela peut aussi frustrer certaines personnes. Je gĂ©nĂ©ralise volontairement, je ne parle pas que des blancs, car les prĂ©jugĂ©s au sujet des cheveux des Noirs sont Ă©galement diffusĂ©s par les Noirs eux-mĂȘmes. En rĂ©alitĂ©, je dirais que la plupart des blancs ne savent rien du tout au sujet des cheveux des Noirs, et qu’ils tiennent la plupart de leurs idĂ©es reçues des Noirs eux-mĂȘmes. Une histoire de mythes Il faut mettre au jour deux prĂ©jugĂ©s principaux pour comprendre ce qui peut motiver la directrice du lycĂ©e pour filles de Pretoria quand elle cherche Ă  discipliner les cheveux des filles. Le premier prĂ©jugĂ©, c’est que la coupe afro est sale ». Le deuxiĂšme, c’est que les cheveux des Noirs poussent trop vite ou ne poussent pas du tout d’oĂč cette obsession pour la longueur des cheveux, les extensions, les dreadlocks. Beaucoup de femmes et d’hommes noirs qui portent des tresses et lissent leurs cheveux expliquent leur choix en disant que leurs cheveux sont ingĂ©rables » ou que leurs cheveux sont sales » au naturel. Certains vont mĂȘme jusqu’à avancer une preuve sous forme d’anecdote quand Bob Marley est mort, on aurait retrouvĂ© 47 types de poux diffĂ©rents dans ses cheveux. Ce sont lĂ  des lĂ©gendes urbaines de la pire espĂšce, qui perpĂ©tuent l’idĂ©e selon laquelle seuls les cheveux des Noirs attirent les poux ou autres vermines, ce qui est une aberration scientifique. Ce mythe trouve son origine dans les images de ceux que les soldats britanniques appelaient pĂ©jorativement les fuzzy-wuzzy », des insurgĂ©s de la guerre du Soudan qui dĂ©fendaient le Mahdi. C’est cette guerre 1881 – 1899 qui a popularisĂ© l’image de la coupe afro sauvage » que les gens associent systĂ©matiquement aux cheveux des Noirs. C’est une image trompeuse, qui laisse entendre que les soldats soudanais ne se coiffaient pas et ne se lavaient pas les cheveux, dans la mesure oĂč sur les images, ils ont souvent l’air hirsutes. C’est pourtant tout le contraire. Sur tout le continent africain, les techniques de coiffage sont aussi variĂ©es que les coiffures qu’elles permettent de rĂ©aliser. La coupe afro » ne reprĂ©sente pas du tout la coupe standard de l’Africain. C’est juste une des centaines de façons d’entretenir des cheveux crĂ©pus. Par ailleurs, quand une Noire dĂ©cide de se faire des dreadlocks des tresses rasta », pas besoin de salir ses cheveux pour que les mĂšches s’agglomĂšrent. Quand les cheveux ne sont ni peignĂ©s ni brossĂ©s, les dreadlocks se forment toutes seules, et ce, sur tous les types de cheveux. Lire aussi CrĂ©pues et fiĂšres de l’ĂȘtre L’association des dreadlocks et de la saletĂ© vient en partie des CaraĂŻbes, oĂč est nĂ© le mouvement rastafari. Mais lĂ  aussi, on a fait un raccourci on croit que les dreadlocks viennent des Rastas. Or, les rastafariens se sont inspirĂ©s de l’Afrique pour leurs dreadlocks. Plus prĂ©cisĂ©ment, le concept des cheveux emmĂȘlĂ©s est arrivĂ© dans les CaraĂŻbes par le biais d’images de soldats Ă©thiopiens qui combattaient l’invasion italienne, qui dĂ©buta en 1935. Ils firent le vƓu – prenant exemple sur Samson, dans la Bible – de ne plus se couper les cheveux jusqu’à ce que leur pays soit libĂ©rĂ© et leur empereur Ras Tafari Makonnen, appelĂ© aussi Haile Selasssie revenu d’exil. Avant la guerre, les Ă©lites Ă©thiopiennes arboraient des afros trĂšs soignĂ©es. La seule conclusion que nous puissions tirer de ce coup d’Ɠil dans le rĂ©troviseur, c’est qu’il n’y a que pendant la guerre ou sous le joug colonialiste que les Noirs Ă©taient mal coiffĂ©s. En temps de paix, les coiffeurs et les barbiers faisaient leur boulot et leurs cheveux Ă©taient superbes. Discipliner les cheveux des Noirs Les mythes autour de la longueur des cheveux des Noirs sont aussi nombreux que les mythes sur leur supposĂ©e saletĂ© ». Ce prĂ©jugĂ© vient en fait d’un problĂšme de mesure. Les cheveux africains sont crĂ©pus au naturel ; pour mesurer leur longueur, il faudrait les dĂ©rouler ». C’est pourquoi toutes les rĂšgles et autres limitations au sujet de leur longueur sont dĂ©nuĂ©es de sens. Comment connaĂźtre – sans les dĂ©rouler – la longueur des cheveux d’une Noire ? Chez telle personne, les cheveux auront l’air courts Ă  cause d’une coiffure qui rĂ©duit le volume apparent, tandis que chez telle autre, les cheveux sembleront trĂšs longs – lĂ  encore, une illusion due Ă  sa coiffure. L’idĂ©e que les cheveux des Noirs devraient ĂȘtre coupĂ©s ou disciplinĂ©s, portĂ©s Ă  une certaine longueur, est en rĂ©alitĂ© une preuve d’ignorance crasse. Les cheveux des Noirs ne poussent pas de la mĂȘme façon en fonction des personnes. Lire aussi Comment je suis devenue nappy Le lycĂ©e pour filles de Pretoria n’est pas la premiĂšre institution Ă  tenter de discipliner les cheveux des Noirs. Dans un article paru dans le New York Times, intitulĂ© Quand les cheveux des Noirs sont hors-la-loi », Ayana Byrd et Lori L. Tharps – auteures de Hair Story Untangling the Roots of Black Hair in America – ripostaient Ă  la parution de rĂšgles dans l’armĂ©e amĂ©ricaine visant Ă  rĂ©guler la coiffure des soldats. Ces rĂšgles interdisaient les tresses multiples, les cheveux emmĂȘlĂ©s et les torsades – autant de rĂ©fĂ©rences aux cheveux africains naturels et aux coupes de cheveux que les Noirs aiment porter. Quel sens commun » ? Les institutions conservatrices – Ă©coles, armĂ©es, corporations, etc. – ont Ă©videmment le droit de prescrire un code vestimentaire. Cependant, ce code ne devrait pas s’appuyer sur des connaissances partielles. Ce genre d’institution ne peut pas se fier au sens commun » pour fixer de telles rĂšgles, mais devrait plutĂŽt s’interroger sur le sens de ces interdictions en se rĂ©fĂ©rant Ă  la culture et Ă  l’histoire. Car quand il est question des cheveux des Noirs, le sens commun n’a aucune valeur les Noirs eux-mĂȘmes ne cessent de changer d’avis au sujet de ce qu’ils ont envie de faire de leurs cheveux. En vĂ©ritable expression de notre culture, nos cheveux sont aussi mallĂ©ables et flexibles que nos idĂ©es et nos inspirations esthĂ©tiques. Essayer de fixer ce mode d’expression, de lui imposer des rĂšgles, c’est renier aux Noirs ce que l’historien sĂ©nĂ©galais Cheikh Anta Diop nommait notre conscience promĂ©thĂ©enne ». En tant que Noirs, nos cheveux expriment les possibilitĂ©s infinies qui Ă©manent de cette conscience crĂ©ative et audacieuse. Hlonipha Mokoena est professeur associĂ© au Wits Institute for Social & Economic Research, Ă  l’universitĂ© de Witwatersrand en Afrique du Sud. Cet article a d’abord Ă©tĂ© publiĂ© par The Conversation. Le Monde “Happy Face”, Ă©lu chien "le plus laid du monde" de l'annĂ©e 2022 Ce chien de race Chinois Ă  crĂȘte ĂągĂ© de 17 ans a battu neuf autres concurrents lors d'un concours de "renommĂ©e mondiale" en Californie. JOSH EDELSON via Getty Images Jeneda Benally, ici prĂ©sentant son chien "Happy Face" sur scĂšne lors de la World's Ugliest Dog Competition Ă  Petaluma, en Californie, le 24 juin 2022. JOSH EDELSON via Getty Images ANIMAUX - Avec une coiffure punk et sa langue pendant en permanence de son museau, “Happy Face”, a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© le chien le plus laid du monde, lors d’une compĂ©tition organisĂ©e Ă  Petaluma, en Californie. Ce chien de race Chinois Ă  crĂȘte ĂągĂ© de 17 ans a battu neuf autres concurrents vendredi lors de ce concours annuel organisĂ© depuis plusieurs dĂ©cennies. Le champion a Ă©tĂ© adoptĂ© l’annĂ©e derniĂšre durant la pandĂ©mie de coronavirus par une musicienne de 41 ans de l’Arizona, Jeneda Benally. Meet the world's ugliest dog. The doggy inner-beauty pageant was held Friday in California for the first time sinc
 — DW News dwnews Voir le tweet Mr. Happy Face, a 17 year-old Chinese Crested-Chihuahua, adopted by Jeneda Benally of Flagstaff AZ., takes the top
 — Kent Porter kentphotos Voir le tweet Elle a racontĂ© qu’au chenil on lui avait parlĂ© d’un chien assez ĂągĂ© ayant des problĂšmes de santĂ©. “Le personnel du chenil a essayĂ© de me prĂ©parer Ă  ce que j’allais voir. J’ai vu une crĂ©ature qui Ă©tait en effet ĂągĂ©e, avait besoin d’une seconde chance et mĂ©ritait d’ĂȘtre aimĂ©e”, a dĂ©clarĂ© la fiĂšre propriĂ©taire. Les vĂ©tĂ©rinaires avaient prĂ©venu qu’en raison de problĂšmes de santĂ©, le chien ne pourrait vivre que quelques semaines. Mais “l’amour, la gentillesse et les baisers de maman l’ont aidĂ©â€ Ă  surmonter ces problĂšmes, a ajoutĂ© Jeneda Benally. “Ses passe-temps incluent dormir, ronfler, gĂ©mir dans son sommeil et faire des sons bizarres quand il est content”, a-t-elle expliquĂ©. “Cet Ă©vĂ©nement de renommĂ©e mondiale cĂ©lĂšbre les imperfections qui rendent tous les chiens spĂ©ciaux et uniques”, ont pour leur part fait valoir les organisateurs. À voir Ă©galement sur Le HuffPost À Uvalde, des chiens tentent de rĂ©conforter les Texans aprĂšs la fusillade ayant fait 21 morts Le Deal du moment Cartes PokĂ©mon oĂč commander le coffret ... Voir le deal € Felix Felicis Administration RPs saison 3 AuteurMessageMary Jane Cromwell......BlablaDate d'inscription 15/06/2008Nombre de messages 526Pseudo 29CrĂ©dit Avatar holdin' out for a hero...Sujet cromwell ft. dana { Poison Prince Sam 27 DĂ©c - 153 DĂ©couvrez Amy Macdonald!"Rose rose rose. J'en ai ma claque du rose. Pourquoi j'trouve pas un seul vĂȘtement, je sais pas moi, jaune canari? Jaune canari ça serait sympa tiens. Avec des p'tits noeuds blancs et des rubans dans les ch'veux, oh oui..."Se parlant Ă  voix haute, Mary Jane ne prĂȘtait aucune attention aux autres jeunes filles qui, comme tout les matins, venaient assister Ă  ses prĂ©paratifs, ravies du spectacle. En effet, depuis quelques temps, Mary Jane se voyait entourĂ©e dĂšs son rĂ©veil, sans avoir rien demandĂ©. MalgrĂ© leurs rires Ă©touffĂ©s, elle ne s'en formalisait pas Louis XIV avait Ă©galement eut le droit Ă  ce public matinal, n'est-ce pas? Alors pourquoi pas. Encore vĂȘtue de son joli pyjama gris et bleu, elle se penchait dans l'Ă©norme malle qui contenait ses affaires, envoyant culottes, bas, chaussettes, pantalons et jupes valser au travers de la piĂšce, au grand dam de celles qui les recevaient sur leurs tĂȘtes - et par consĂ©quent Ă  l'hilaritĂ© gĂ©nĂ©rale. Autour d'elle, une demie-douzaine de filles s'Ă©taient amassĂ©es, assises en demi-cercle autour du lit de la jeune Cromwell. En tailleur, Ă  genoux, appuyĂ©es contre le mur ou Ă©talĂ©es tout de long sur les matelas avoisinants, ces femmes formaient son public impromptu. Elle en reconnaissait certaines, leur adressant mĂȘme un signe de tĂȘte ou un sourire, mais d'autres lui Ă©taient totalement inconnues. Seul point commun toutes Ă©taient des Veela. De toutes nationalitĂ©s et de tous les Ăąges, elles venaient ici rire un peu, oublier un instant le malheur si proche. De la plus jeune - une petite corĂ©enne dont les yeux reflĂ©taient tout l'horreur d'une innocence brisĂ©e - Ă  la plus vieille - une femme dans la cinquantaine qui berçait doucement son bĂ©bĂ© sauvĂ© des flammes - toutes avaient ce regard hantĂ© des rĂ©fugiĂ©es de Poudlard. Sans doute Mary Jane mettait-elle un peu de gaietĂ© dans leurs vies. VoilĂ  pourquoi elle ne les chassait pas, mais choisissait de continuer Ă  marmonner toute seule, se dĂ©plaçant pieds nus sur le sol froid et dur. Elle avait choisi comme couchette un joli lit Ă  baldaquin dont le beau bois d'Ă©bĂšne s'accordait avec des draperies de la couleur des bleuets, ces derniĂšres elles-mĂȘmes assorties aux draps. Le lit Ă©tait dĂ©jĂ  fait, et sur les oreillers trĂŽnait un ours en peluche couleur crĂšme nommĂ© Jim, Mary Jane l'avait reçu pour ses cinq ans de la part de sa mĂšre, et elle ne s'en Ă©tait jamais sĂ©parĂ©e depuis, comme le tĂ©moignait l'usure de la brave bĂȘte. Un de ses bras avait Ă©tĂ© recousu avec du fil brun, les poils de sa fourrure n'Ă©tait plus que l'ombre de ce qu'ils Ă©taient autrefois, et la peinture des yeux s'Ă©tait Ă©caillĂ©e. Cependant, la jeune loup-garou l'aimait comme au premier jour. Petite, elle le traĂźnait partout derriĂšre elle, l'accrochant dans les branches de son chĂȘne ou le posant sur la chaise Ă  cĂŽtĂ© d'elle Ă  table. Son compagnon insĂ©parable, il lui Ă©tait pratiquement impossible de se rappeler un temps de son enfance oĂč il n'avait pas Ă©tĂ© Ă  portĂ©e de main. Jim avait Ă©tĂ© son premier ami - et son seul ami Ă  l'Ă©poque, car il Ă©tait arrivĂ© bien avant Prue. DĂ©sormais, Mary Jane n'en avait plus besoin mais trouvait qu'il faisait joli comme dĂ©coration sur son lit, une espĂšce de chien Ă©ternellement fidĂšle qu'on n'aurait besoin ni de nourrir ni de dresser. Mais malgrĂ© cet amour inexprimable qu'elle lui vouait, elle n'avait pas Ă©tĂ© gĂȘnĂ©e de lui envoyer une paire de collants Ă  la tĂȘte, trĂšs gracieusement accompagnĂ©e d'un juron. A demie tombĂ©e dans sa malle, les bras de la jeune fille aux yeux de louve s'agitaient, accompagnĂ©s du froissement des tissus et du tintement des boutons contre le bois, cherchant quelque objet connu d'elle seule. DĂ©jĂ , elle s'Ă©tait dĂ©barrassĂ©e de ses pyjamas pour enfiler une robe non pas jaune canari mais bleu ni royal ni cobalt, plutĂŽt couleur du ciel, ainsi qu'une paire de chaussettes blanches montantes, et de chaussures vernies noires. Son visage dĂ©jĂ  maquillĂ© Ă©tait encadrĂ© de deux couettes basses rattachĂ©es avec des rubans blancs Ă  pois bleus, et alors que le public enflammĂ© retenait son souffle, elle se tira finalement de sa malle avec un grand"Ahah! Victoire camarades on l'tient!"qui provoqua un Ă©norme accĂšs de rire dans la salle. Mais Mary Jane, le visage radieux, ne prĂȘta pas attention Ă  la rĂ©action de son entourage et s'empressa d'enfiler le gilet de laine grise qu'elle venait de dĂ©nicher. Puis, sans attendre une seconde, elle ouvrit grand la porte et quitta la salle, non sans se retourner une derniĂšre fois vers les filles prĂ©sentes pour lancer les recommandations suivantes"Faites attention Ă  l'ours, il mord."Et sur ce, elle Ă©tait partie, ne prenant pas la peine de connaĂźtre la rĂ©action de ses camarades. Passant rapidement par la Grande Salle pour attraper deux tartines et une tasse de thĂ© noir, la jeune fille dĂ©ambulant tranquillement dans les couloirs pendant plus d'une heure, sirotant sa boisson trĂšs tranquillement. Finalement, elle s'arrĂȘta devant la porte de la salle de classe abandonnĂ©e, l'un de ses lieux prĂ©fĂ©rĂ©s. Elle poussa tranquillement la porte de cette salle avant de se rendre compte qu'un homme y Ă©tait dĂ©jĂ  prĂ©sent."Oh, Dana." Dana Mugen Van Uta......BlablaDate d'inscription 23/09/2007Nombre de messages 818Pseudo PoufsouffleSujet Re cromwell ft. dana { Poison Prince Dim 28 DĂ©c - 320 "Oh, Dana."Pas de rĂ©ponse, juste une boule de mĂ©tal fonçant sur elle, puis une ombre sortant de nul part et un bruit. Quelque chose qui craque sous un impact et se brise...Cela faisait environs deux bonnes heures que Dana s'Ă©tait enfermĂ© dans cette salle de classe dont personne ne se servait. Il pensait que lĂ , il aurait put ĂȘtre un brin tranquille, surtout en ces heures matinales, pour pouvoir s'entrainer. Avec lui, il avait emportĂ© une Ă©norme boite mĂ©tallique de forme rectangulaire qu'il tint durant tout le chemin entre sa chambre et la salle avec fermetĂ©. Pas de PutrĂ©faction Ă  l'horizon pour une fois. Sachant ce que son maĂźtre avait en tĂȘte, le fĂ©lin avait prĂ©fĂ©rĂ© faire un tour dans la Grande salle pour aller se restaurer, et surtout mettre un souk monstre dĂ©s le matin pour son plus pur et simple plaisir. Une fois dans la salle de classe, Dana mit le loquet pour empĂȘcher toutes intrusions normalement, puis il retira son haut, qu'il plia avec dĂ©licatesse et qu'il alla poser dans un meuble au hasard. Il y mit aussi ses chaussures et ses chaussettes, se retrouvant en pantalon et en dĂ©bardeur ainsi. Ensuite, il revint prĂšs de l'imposante boite rectangulaire, observa cette derniĂšre et l'ouvrit doucement. Son regard malicieux, vu qu'il Ă©tait seul il pouvait bien se le permettre, se posa sur deux Cognards qui Ă©taient attachĂ©s dans la caisse. Entre les deux Cognards Ă©taient posĂ©s deux battes. Un lĂ©ger sourire apparut sur le visage du jeune homme, qui libĂ©ra les Cognards, sans se saisirent ne serait ce que d'une batte. Comme prĂ©vu, les sphĂšres volantes frappaient tout ce qui se trouvaient sur leurs passages et tentaient de percuter Dana, mais celui ci,avec une grande agilitĂ© et une concentration Ă  son paroxysme les esquivait. C'Ă©tait de cette façon qu'il avait fait mĂ»rir son jeu, qui lui permit de devenir professionnel en ce jour. Il n'attaquait plus le Cognard comme une mule. A prĂ©sent, il cherchait Ă  en lire la trajectoire pour mieux les esquiver mais aussi pour mieux les renvoyer. Ce type d'entrainement lui valut beaucoup de blessures, plus ou moins grave, mais en ce jour, il avait beaucoup plus d'expĂ©rience donc la sĂ©ance se passait beaucoup mieux qu'auparavant. Combien de chances y avait il pour qu'un Cognard ne percute le loquet, le brisant et laissant la porte fermĂ© mais l'accĂšs de la salle libre ? Et surtout, combien y avait il de chance que quelqu'un ne vienne ? Lorsque le japonais entendit la voix de Mary Jane, il ne prit pas le temps de rĂ©flĂ©chir et fit un bond pour se mettre entre le Cognard qui fonçait sur la demoiselle et celle ci. Heureusement que par rĂ©flexe, il mit son avant bras devant lui, sinon il Ă©tait clair et net qu'il se serait retrouvĂ© avec quelques cĂŽtes brisĂ©s. Mais malheureusement son avant bras ne supporta pas le trop gros choc provoquĂ© par le Cognard et cĂ©da presque aussitĂŽt, provoquant une vive douleur chez le jeune homme. L'entrainement ayant Ă©chauffĂ© le sang de ce dernier, anesthĂ©sia lĂ©gĂšrement la douleur. Juste assez pour que Dana, qui s'Ă©tait Ă©talĂ© suite Ă  son bond, se relĂšve de suite pour saisir de sa main valide Mary Jane et la fit se mettre Ă  terre avec force et sans mĂ©nagement. D'un rapide coup de pied, il referma la porte et se mit Ă  courir vers le meuble dans lequel il avait mis ses affaires, tout en esquivant les Cognards. Il devait se concentrer encore plus, vu que la douleur le troublait un peu, mais bon. Voyant qu'il n'aurait pas le temps d'atteindre le meuble et d'en ouvrir la porte,surtout avec une main, en chemin il se saisit d'une batte dans la boite rectangulaire qui Ă©tait toujours ouverte, vu qu'il n'avait pas eu le temps de la fermer et il fit l'une des choses qu'il savait le mieux faire battre. Pas le temps de rĂ©flĂ©chir aux consĂ©quences, en deux coups de battes il envoya les deux Cognards par la fenĂȘtre, la brisant au passage. Ensuite les deux jeunes purent entendre un vent de panique dans le parc de Poudlard, mais Dana leva simplement les Ă©paules, comme si cela n'avait aucune importance et se dit qu'il irait les chercher plus tard. Pendant que des cris de toutes sortes, provenaient d'en dehors, Mugen se dirigea vers la Veela, avec un regard vide."La prochaine fois, je les laisse te briser le crĂąne... "Suite Ă  ces doux mots, il remit la batte dans sa caisse en secouant la tĂȘte nĂ©gativement; Ben ouais, il n'Ă©tait pas content l'asiatique car Ă  cause de l'intrusion de la demoiselle, son entrainement Ă  tout d'abord Ă©tĂ© perturbĂ© puis ensuite interrompu. Ce n'Ă©tait pas le fait d'avoir un bras en moins, ce qui lui faisait extrĂȘmement mal lĂ , qui le rendait comme ça. Juste les raisons citĂ©s prĂ©cĂ©demment. Enfin au dĂ©part car lentement l'adrĂ©naline retombait et la douleur s'intensifiait. Pourtant, de cette douleur, il n'en laissa rien paraĂźtre. Il se contenta d'observer l'endroit oĂč il avait mal. Le Cognard avait frappĂ© avec une telle force qu'il lui provoqua une fracture ouverte et que tout autour la chair Ă©tait dĂ©jĂ  d'une couleur violette, tirant vers le noire. LĂ , il avait une mĂ©chante envie de se jeter sur Mary Jane et de la dĂ©fenestrer, mais lorsqu'il posa son regard sur elle, ce n'Ă©tait pas exactement ça qui sortit de ses lĂšvres."T'es ok ? "Il avait beau pensĂ© Ă  mal et lui avoir dit qu'il la laisserait crevĂ© la prochaine fois, il n'empĂȘche qu'il n'avait pas hĂ©sitĂ© Ă  faire barriĂšre avec son corps pour la protĂ©ger... MĂȘme si il semblait toujours en colĂšre, il ne regrettait pas, car il avait fait ce qu'il fallait faire...MĂȘme si il avait envie de reprendre la batte pour mettre un bon coup dans la face de la Veela. Mary Jane Cromwell......BlablaDate d'inscription 15/06/2008Nombre de messages 526Pseudo 29CrĂ©dit Avatar holdin' out for a hero...Sujet Re cromwell ft. dana { Poison Prince Dim 28 DĂ©c - 2055 Il suffit d’un regard jetĂ© dans la salle pour que Mary Jane s’aperçoive qu’elle n’était pas arrivĂ©e au meilleur moment. Le plĂątre des murs semblait avoir Ă©tĂ© martelĂ© avec un gourdin de fer tant les dĂ©bris en jonchaient le sol, et les quelques tables non-bancales ne l’étaient dĂ©sormais plus, s’étalant sur le sol avec toute la grĂące d’un cheval mort sur le champ de bataille. A ses pieds, un locquet dĂ©truit, mis en piĂšces par une force inimaginable. Que s’était-il donc passĂ© ici ? Une attaque ? Poudlard envahi ? Les Moldus avaient-ils rĂ©ussi Ă  bombarder le chĂąteau ? Devait-elle prĂ©venir Gillian ? Pendant un instant, Mary Jane s’attendit Ă  voir des hommes armĂ©s sortir de partout. Mais non, rien de tout cela n’était rĂ©el en tournant le regard elle aperçut, sur la derniĂšre table, une boĂźte grande ouverte, et au milieu de ce capharnaĂŒm, Dana Mugen Van que si elle avait fait un peu moins attention aux mouvements du jeune homme et un peu plus attention Ă  son entourage, elle aurait vu le Cognard qui fusait droit vers elle. Peut-ĂȘtre qu’elle aurait pu tirer sa baguette et lancer un Protego, au lieu de l’apercevoir du coin de l’Ɠil, au dernier moment. Sans doute. Mais ce qui arriva fut bien diffĂ©rent un instant elle observait avec son dĂ©tachement particulier face aux grands dangers le boule de mĂ©tal dĂ©cidĂ©e Ă  la tuer, la seconde d’aprĂšs la voilĂ  hors de danger, un Dana ensanglantĂ© devant elle. Avant de pouvoir faire le lien entre ces deux Ă©vĂ©nements, elle se fit plaquer au sol avec violence, mais eu l’esprit de ne pas se redresser, un rĂ©flexe qui lui aurait coĂ»tĂ© cher. Au lieu de cela, elle observa Dana du coin de l’Ɠil, admirant intĂ©rieurement la facilitĂ© avec laquelle il semblait Ă©viter les balles meurtriĂšres. Peu Ă©tonnant qu’il soit devenu un joueur de Quidditch hors-pair. Finalement, avec un coup qui sembla rĂ©sonner dans toute la salle, elle vit les deux Cognards passer la fenĂȘtre. Elle retint une exclamation, et observa l’asiatique ranger ses battes, peu concernĂ©e du sort des malheureuses victimes des Cognards qu’elle joignait ses mains sous le menton, Dana se tourna vers elle pour la regarder de ses yeux vides, lançant nĂ©gligemment une de ses menaces. Lui casser la tĂȘte ? En recevant un tel coup, elle terminerait dĂ©figurĂ©e Ă  vie – Ă  moins d’interminables opĂ©rations, qui ne risquaient pas d’ĂȘtre possibles en temps de guerre. Une victime de Cognard perdrait toute beautĂ© aprĂšs un accident pareil. A cette idĂ©e, Mary Jane ne pu s’empĂȘcher de rĂ©pondre Oh, c’est donc eux qui t’ont rĂ©arrangĂ© le portrait ? Je me demandais aussi d’oĂč te venait une telle tĂȘte. »Et sur son visage se dessina un sourire feignant l’innocence tandis que la belle enfant levait ses grands yeux vers son sauveur. Bon, ce n’était pas trĂšs gentil de sa part de se moquer d’un homme qui venait de se briser le bras pour elle, mais c’était leur petit jeu depuis un bout de temps. Le jeu du Je t’aime, moi non plus », une activitĂ© Ă  laquelle de nombreux jeunes – et mĂȘmes anciens – s’adonnaient avec beaucoup de plaisir. Certains cherchaient Ă  se prouver leur affection par des compliments copieux et des surnoms affectueux tels que chĂ©ri », mon amour », mon cƓur », ma douce », mon lapin », ma biche » et j’en passe et des meilleurs. D’autres, au contraire avaient choisi la voie opposĂ©e et se plaisaient Ă  Ă©laborer des insultes plus recherchĂ©es les unes que les autres, en montrant tout autant – et peut-ĂȘtre mĂȘme davantage – d’affection pour l’autre. C’était le cas de Dana et Mary Jane Ă  la surface, une hostilitĂ© apparente, qui ponctuait leurs discussions d’injures et sarcasmes piquants, ils avaient au fond une grande affection l’un pour l’autre. Etonnant, venant de ces deux ĂȘtres ? Dana n’avait pas forcĂ©ment la meilleure des rĂ©putations, il Ă©tait vrai. Mais jusqu’à prĂ©sent, il n’avait pas encore tentĂ© de torturer Mary Jane – malgrĂ© l’envie qui le dĂ©mangeait sans doute Ă  l’instant. Et pourtant, elle n’avait aucunement peur. Il y en avait qui diraient qu’elle lui faisait bien trop confiance, mais elle se sentait en sĂ©curitĂ©. La preuve le Cognard avait foncĂ© droit sur elle et avant qu’il n’ait pu l’effleurĂ© elle avait Ă©tĂ© protĂ©gĂ©e par le bel asiatique. Bel ? Oui, car malgrĂ© les propos tenus prĂ©cĂ©demment, elle trouvait le businessman tout Ă  fait convenable, physiquement de gentleman, et comportement identique, puisqu’il prenait la peine de s’enquĂ©rir de sa santĂ©. Elle acquiesça d’un trĂšs lĂ©ger signe de tĂȘte, avant de froncer les sourcils. C’est Ă  toi que je devrais poser la question, Superman. »Un jour, peut-ĂȘtre que Mary Jane arrĂȘterait de dĂ©biter des imbĂ©cilitĂ©s plus vite que la lumiĂšre. Peut-ĂȘtre. En attendant de grandir, elle avait encore le temps d’en sortir quelques belles. Le danger des Cognards dĂ©sormais Ă©cartĂ© – du moins temporairement, elle pu se relever, Ă©poussetant sa robe bleue, penchĂ©e Ă  la maniĂšre d’une poupĂ©e. Ses couettes basses tombant autour de ses yeux, il lui fut impossible de voir ce que faisait Dana. Une fois dĂ©barrassĂ©e des derniers Ă©clats de plĂątre, elle se tourna vers le jeune homme, et tira sa baguette d’une poche dissimulĂ©e dans les plis de la robe. Brakium emendo » murmura-t-elle, sa baguette pointĂ©e vers le bras ensanglantĂ© de Dana, rĂ©parant l’os avec autant de talent que le cĂ©lĂšbre Gilderoy Lockhart avait dĂ©truit celui de Saint Potter lors de sa deuxiĂšme annĂ©e d’études. Heureusement, elle Ă©tait tout de mĂȘme plus fine que cet imbĂ©cile aux boucles blondes. Enfin, jusqu’à preuve du contraire. Episkey. Tu peux le bouger ? » Dana Mugen Van Uta......BlablaDate d'inscription 23/09/2007Nombre de messages 818Pseudo PoufsouffleSujet Re cromwell ft. dana { Poison Prince Lun 29 DĂ©c - 127 Oh, c’est donc eux qui t’ont rĂ©arrangĂ© le portrait ? Je me demandais aussi d’oĂč te venait une telle tĂȘte. »Et c'est partie ! Les hostilitĂ©s ne faisaient que commencer. Était ce vraiment le moment pour cela? Entendant cette rĂ©ponse, l'asiatique ne s'emporta pas pour autant. Oh que non, ça ferait bien trop plaisir Ă  Mary Jane. Un simple sourire vint se dessiner sur son visage de façon furtif alors qu'il lui lançait, d'un ton parfaitement naturel, tout en rangeant la batte " Au moins, moi il aura fallut une intervention extĂ©rieur, alors que toi et moi savons tout deux qu'avec un coup de Cognard ou pas dans ta tronche, la diffĂ©rence serait invisible tant la nature ne t'as pas gĂątĂ©e, ma belle ! "C'est suite Ă  cela qu'il commença Ă  s'emporter intĂ©rieurement et qu'il lui demanda si elle allait bien... Et comme toujours, elle lui rĂ©pondit par une Ă©norme Ăąnerie. Il ne prit mĂȘme pas la peine de rĂ©pondre Ă  sa question. Comme si il avait l'habitude de rĂ©pondre Ă  ça. Il se contenta simplement de secouer la tĂȘte nĂ©gativement et de se rediriger une nouvelle fois vers le meuble pour prendre sa baguette pour se soigner, ainsi que ses vĂȘtements, vu qu'il Ă©tait un peu Ă  moitiĂ© Ă  poil lĂ . Pas que ça le dĂ©rangeait, mais il ne voulait pas qu'on l'emmerde avec des histoires de pĂ©dophilie si quelqu'un d'autre venait Ă  entrer et Ă  les trouver bon, il n'eut le temps de rien faire que la demoiselle avait dĂ©jĂ  lancĂ© un sort pour reconsolider ses os. Suite au second sort jetĂ© par Mary Jane, ainsi qu'Ă  sa question, Dana... ouvrit simplement le meuble de sa main avec laquelle il avait tenue sa batte, et prit ses vĂȘtements qu'il enfila rapidement, Ă©vitant de trop bouger le bras auquel il Ă©tait blessĂ©. Une fois le dernier nƓud de lacet fait, il se redressa et observa Mary Jane."Je n'avais pas besoin de ton aide, gamine !"Ben ouais, Dana aurait pu se soigner lui mĂȘme. Le simple fait que la demoiselle l'aide et le soigne eut surtout pour effet de blesser sa fiertĂ©. FiertĂ©, certes mal placĂ© mais qui faisait en grande partie ce que Dana Ă©tait en ce jour. Un Necromancien mal lunĂ©, mais aussi un impitoyable adversaire tant sur un terrain de Quidditch que dans la vie de tout les jours... Mais aussi un ĂȘtre parfaitement incompris, ce qui le rendait encore plus amer. Il ne cherchait pas Ă  ĂȘtre comprit non plus, mais juste de la tranquillitĂ©, ce qu'on ne lui laissait guĂšre vu son attitude. Un cercle vicieux entre lui et le monde s'Ă©tait installĂ© et il ne voulait pas en ĂȘtre le perdant. Suite Ă  son adorable remerciement, il alla se poser face Ă  la fenĂȘtre cassĂ©e pour jeter un coup d'oeil sur l'extĂ©rieur et voir comment se dĂ©brouillaient les autres en bas... Et Ă  premiĂšre vue, Dana ne pouvait les trouver encore plus pitoyable qu'Ă  l'accoutumĂ©e. Et que ça cris, et que ça gesticule et que ça se planque. Ah! une lueur d'intelligence dans tout ce chaos. Un homme avait alors fait venir son balai Ă  lui, grĂące Ă  sa baguette magique mais rapidement l'espoir disparut car il se prit le premier Cognard dans l'Ă©paule et le second au niveau du crĂąne, ce qui le fit tomber et l'envoya dans les bras de MorphĂ©e... Et Dana qui secouait simplement la tĂȘte en observant la scĂšne, totalement affligĂ© par le spectacle qu'il voyait. MĂȘme lorsqu'il n'Ă©tait plus Ă©lĂšve en ces murs, il arrivait encore Ă  semer une forte pagaille. Avant cela aurait put l'amuser un instant, mais Ă  prĂ©sent, mĂȘme pas. Mary Jane Cromwell......BlablaDate d'inscription 15/06/2008Nombre de messages 526Pseudo 29CrĂ©dit Avatar holdin' out for a hero...Sujet Re cromwell ft. dana { Poison Prince Lun 29 DĂ©c - 2004 " Au moins, moi il aura fallut une intervention extĂ©rieur, alors que toi et moi savons tout deux qu'avec un coup de Cognard ou pas dans ta tronche, la diffĂ©rence serait invisible tant la nature ne t'as pas gĂątĂ©e, ma belle ! "Et un point pour Dana. Mary Jane mit ses mains sur les hanches, affichant une mine faussement outragĂ©e. Moche, elle ? Non mais oh ; elle Ă©tait magnifique, tout le monde le savait. Taille de guĂȘpe, yeux lumineux et cheveux soyeux, elle avait un physique de rĂȘve, de dĂ©esse mĂȘme. Ne l’avait-il pas remarquĂ© ? Si, Ă©videmment que si ; elle ne passait pas inaperçu, je vous assure, tout le monde connaissait la magnifique Mary Jane Cromwell. C’était la perfection incarnĂ©e. Ironie quand tu nous tiens
 Et puis, mĂȘme si elle avait Ă©tĂ© moche, elle ne s’en serait pas souciĂ©e pourquoi faire ? La beautĂ© est volatile, elle s’efface avec les annĂ©es. Mary Jane avait vu des photos de son arriĂšre-grand-mĂšre alors que cette derniĂšre n’avait pas vingt ans une femme magnifique, Ă  en faire pleurer de jalousie. Et qu’était-elle devenue ? Une vieille dame ridĂ©e, au visage marquĂ© par son mauvais caractĂšre. Oui, c’est trĂšs bien d’avoir un beau corps, mais ce n’est pas une raison d’ĂȘtre fiĂšre qu’a-t-on fait pour le mĂ©riter ? Non, elle se fichait d’ĂȘtre belle ou pas, puisque cela ne durerait qu’une trentaine d’annĂ©es, avec de la chance. Dana pouvait dire ce qu’il voulait, elle ne s’en offusquerait pas. De toute façon, elle savait trĂšs bien que le businessman devant elle Ă©tait follement amoureux d’elle et n’attendait que ses dix-sept ans pour l’épouser. Hahah, rĂȘve Cromwell, rĂȘve. L’idĂ©e d’un Dana mariĂ© lui semblait tout Ă  fait impossible. Quelle genre de femme – ou homme, soyons ouvert – accepterait-elle de passer sa vie aux cĂŽtĂ©s d’un tel ĂȘtre ? Une folle, trĂšs certainement. Ou alors une masochiste. Peut-ĂȘtre un mĂ©lange des deux. Hum, Ă©ventuellement pouvait-on trouver ça dans les petites annonces ? Femme cherche mari froid, distant, violent et dĂ©sagrĂ©able. Calme, bonne mĂ©nagĂšre, sait coudre et faire la cuisine. PrĂȘte Ă  supporter tous les caprices. » Ça ne devait pas courir les rues, ce genre de sainte. Et quand bien mĂȘme on trouvait un ange pareil, Van Uta en voudrait-il ? SĂ»rement pas ; il lui semblait ĂȘtre un cĂ©libataire endurci. Difficile de l’imaginer une fille au bras ; ou alors c’était que la fille en question l’avait Ă©nervĂ© et qu’il ne comptait pas la laisser s’en tirer comme tout ça pour dire que Mary Jane dĂ©cocha un sourire radieux Ă  l’intention du jeune asiatique, qui l’ignora. Hum, oĂč Ă©tait passĂ©e la galanterie prĂ©cĂ©dente ? Aux oubliettes, apparemment. Distraitement, elle retira une grande Ă©charde de ses cheveux, oĂč elle s’était emmĂȘlĂ©e, et la jeta au ne fit pas grandement attention Ă  la rĂ©action de Dana lorsqu’elle lui rĂ©para le bras. Gamine ? Elle Ă©tait une gamine ? La jeune fille fit une moue boudeuse, puis rĂ©flĂ©chit un instant. Divers images lui passĂšrent dans la tĂȘte elle jouant Ă  la marelle explosive avec Prue, faisant le cochon-pendu dans le vieux chĂȘne, parlant Ă  Jim tandis qu’elle se brossait les cheveux ou encore tirant la langue Ă  Dieu-sait-qui. Et tout cela dans la mĂȘme annĂ©e, celle-ci. Oui, Ă  seize ans, il lui arrivait encore trĂšs frĂ©quemment de se comporter comme une gamine. Dana avait raison. Mais tout de mĂȘme, elle n’était pas tellement plus jeune que lui
 Non ? D’ailleurs, quel Ăąge avait-il ? Aucune idĂ©e. A franchement parler, elle ne savait pratiquement rien sur l’asiatique qui s’était approchĂ© de la fenĂȘtre sans plus rien ajouter. Ce n’était pas comme s’ils Ă©taient tout deux trĂšs bavards sur leurs vies, et sans doute avaient-ils de bonnes raisons de demeurer aussi silencieux. Elle le contempla un instant, mordillant sa lĂšvre infĂ©rieure. Finalement, elle haussa les Ă©paules, peu concernĂ©e par l’indiffĂ©rence du jeune homme. Un Dana content et reconnaissant, ce n’était pas le vrai Dana. Ce n’était pas comme si elle s’était attendue Ă  un merci’, non ; c’aurait Ă©tĂ© trop demander. Alors elle s’approcha Ă©galement de la fenĂȘtre, s’y accoudant sans un mot. Elle arriva juste Ă  temps pour voir l’homme Ă  balais recevoir les deux Cognards sur son corps, et elle ne put s’empĂȘcher de sourire. Vu d’ici, c’était comique. Bien sĂ»r, ce l’était beaucoup moins pour l’homme concernĂ©, mais Mary Jane ne s’en formalisait pas pour l’instant. Si, plus tard, elle dĂ©couvrait qu’il s’agissait de l’un de ses amis, alors elle s’inquiĂ©terait pour lui. Mais ce n’était pas le cas pour l’instant, et elle prĂ©fĂ©rait assister au spectacle. Dana Mugen Van Uta......BlablaDate d'inscription 23/09/2007Nombre de messages 818Pseudo PoufsouffleSujet Re cromwell ft. dana { Poison Prince Lun 29 DĂ©c - 2239 C'est donc en bonne compagnie que Dana continua d'observer le calvaire des autres rĂ©sidents qui ne s'attendaient certainement pas Ă  une attaque de ce genre. Bonne compagnie ? En effet, Mary Jane, malgrĂ© leurs comportements l'un vis Ă  vis de l'autre, Ă©tait une personne classĂ© dans "AgrĂ©able Ă  vivre...Quand elle ne l'ouvre pas" par Dana. De plus, il Ă©tait vrai qu'il avait remarquĂ© qu'elle Ă©tait mignonne mais ce n'Ă©tait pas du tout son genre de s'arrĂȘter Ă  ce genre de dĂ©tail futile et parfaitement inutile...sauf pour les personnes qui n'avaient rien d'autres Ă  faire qu'opprimer un ĂȘtre faible juste parce que leur physique n'Ă©tait pas dans les mƓurs du temps. Mugen trouvait tout cela parfaitement stupide. Stupide car il y avait des choses bien plus importante que la beautĂ© dans le monde, mais aussi stupide car il Ă©tait parfaitement conscient que certaines personnes savaient exploiter cette faille de la pensĂ©e commune pour manipuler le plus de personnes possible et pour parvenir Ă  leurs fins. Une faiblesse de plus pour le commun des mortels... L'une des personnes qu'il pourrait avoir en tĂȘte en cet instant pour ce type de danger que pouvait reprĂ©senter la beautĂ©, serait sans aucun doute Miss Ashley Sheperd. Être dont la beautĂ© et le charme ne laissait pas indiffĂ©rent l'asiatique qui se mĂ©fiait toujours autant de l'ex Serpentarde. Cette beautĂ© dont elle ne se servait pas, pour l'instant mĂ©langĂ© Ă  son intelligence pouvait rendre la demoiselle vĂ©ritablement dangereuse. Magnifique mĂ©lange... A cet instant, le Wanderer eut un lĂ©ger frisson et glissa lentement son regard sur la demoiselle Ă  ses cĂŽtĂ©s. Mary Jane Ă©tait aussi mignonne et loin d'ĂȘtre conne... LĂ , Dana roula des yeux et vint passer sa main dans ses long cheveux Ă©bĂšnes qui Ă©taient complĂštement emmĂȘlĂ©s. Un lĂ©ger grognement, puis il arrangea sa coiffure en quelques coups de mains et dit enfin"Quelle heure peut il ĂȘtre pour que tu sois debout et qu'il y ait autant de vie en bas ?"Et oui, rappelons qu'Ă  la base Dana s'Ă©tait enfermĂ© mais qu'il ne pensait pas que beaucoup de monde devait ĂȘtre debout. Comme Ă  son habitude depuis des annĂ©es, il avait Ă©tĂ© plutĂŽt matinal et s'Ă©tait enfermĂ© dans sa bulle. Maintenant qu'il en sortait, c'Ă©tait comme si plein de fourmis grouillaient partout. "Hum?"Alors que cette interrogation Ă©manait de lui, il s'Ă©tait totalement stoppĂ© en observant la jeune fille. Il pencha sa tĂȘte lĂ©gĂšrement sur le cotĂ©, puis il s'approcha de la Veela, pour mettre sa main dans ses cheveux avec douceur. Oui, oui, avec douceur. Comme une caresse, il la laissa glisser le long de la chevelure de la demoiselle lentement, puis elle put sentir qu'il en sortit quelque chose de trĂšs petite taille. Il ne lui laissa pas le temps de parler que d'une pichenette, il lui envoya dans le front le caillou de plĂątre, qui s'ensuivit d'un lĂ©ger sourire. Mais vraiment lĂ©ger. Quasi invisible pour un Ɠil non entrainĂ© nouveau,il refit attention au monde extĂ©rieur. Tout semblait plus calme...Tout du moins, les Cognards Ă©taient partis terroriser un autre endroit de Poudlard,laissant en bas de la fenĂȘtre un triste spectacle que Mugen trouvait plus que pitoyable. " Observe comment une action aussi banale que ta venue, pu entrainer une rĂ©action en chaĂźne..."En effet, elle ne serait pas venue, Dana n'aurait pas eu Ă  la protĂ©ger. Il n'aurait pas eut Ă  la protĂ©ger, donc il n'aurait pas perdu l'usage d'un bras durant un instant. Il n'aurait pas perdu l'usage d'un bras, il n'aurait pas eut Ă  agir en urgence et envoyer ses Cognards dehors, et ainsi de suite... Il ne l'accablait pas. Le NĂ©cromancien ne faisait que remarquer un fait qui l'avait toujours fascinĂ© le contrĂŽle. C'Ă©tait probablement la seule chose qu'il ne maitriserait jamais et il en avait conscience. Il pouvait tout prĂ©voir, mais il savait que dans tout ses plans, il y avait toujours ce petit pourcentage de chance que tout lui Ă©chappe Ă  cause d'un Ă©vĂšnement infime mais qui pouvait s'avĂ©rer ĂȘtre majeur. L'une des rares choses qui lui provoquait encore des montĂ©es d'adrĂ©nalines. Mary Jane Cromwell......BlablaDate d'inscription 15/06/2008Nombre de messages 526Pseudo 29CrĂ©dit Avatar holdin' out for a hero...Sujet Re cromwell ft. dana { Poison Prince Mar 30 DĂ©c - 1514 Mary Jane resta un long moment silencieuse au cĂŽtĂ© du jeune asiatique. Au travers de la fenĂȘtre brisĂ©e, le vent froid de l’hiver soufflait dans ses cheveux de façon Ă  ce qu’ils balayent doucement ses Ă©paules comme des ailes de corbeaux. MalgrĂ© la tempĂ©rature qui la faisait frissonner Ă  chaque fois qu’une bourrasque plus forte que les autres venait lui caresser le visage, un grand soleil illuminait ce qui promettait d’ĂȘtre une belle journĂ©e. Les yeux de Mary Jane glissait sur le bleu glacĂ© du ciel, se posait un instant sur les sommets enneigĂ©s de la ForĂȘt Interdite avant d’ĂȘtre attirĂ©s par l’herbe givrĂ©e du parc – oĂč elle aperçut briĂšvement l’homme Ă©vanoui que l’on tirait sous un arbre – et la surface congelĂ©e du lac, dĂ©jĂ  appropriĂ©e par quelques aventureux adolescents et leurs patins. Elle-mĂȘme dĂ©mangeait d’envie d’aller faire un tour dessus, mais pas maintenant. Elle prĂ©fĂ©rait attendre d’ĂȘtre seule sur la glace, pour avoir toute la libertĂ© de sentir la surface lisse sous les lames de ses patins, pouvoir profiter pleinement de la vitesse et la grĂące qui s’offrait soudainement Ă  elle. C’était toujours un moment si beau, si Ă©mouvant qu’elle sentit sa gorge se serrer Ă  l’avance. Lorsqu’elle faisait le premier pas sur la glace, elle avait l’impression que le monde se figeait autour d’elle, comme si l’hiver avait arrĂȘtĂ© le temps l’espace d’une seconde, pour lui permettre de mesurer pleinement la beautĂ© du monde qui l’entourait. Pendant ce bref instant, il lui semblait qu’elle voyait chaque dĂ©tail, chaque goutte congelĂ©e sur le moindre brin d’herbe, chaque aiguille de glace qui pendait des branches des sapins avoisinants. Et alors, elle inspirait le grand air frais de la nature hibernante, formant un nuage de condensation lorsqu’elle expirait, avant de se lancer sur la Ă  sa rĂȘverie, la jeune fille n’avait qu’à moitiĂ© entendu la question de Dana. Elle haussa les Ă©paules, dĂ©sinvolte. Qu’importait le lever des habitants du chĂąteau ? Les quelques heures entre l’aube et maintenant Ă©taient les plus belles, justement parce qu’il n’y avait personne d’autre. Si elle n’avait pas hĂ©ritĂ© de l’insomnie de sa mĂšre, elle partageait le mĂȘme amour pour les extrĂȘmes de la journĂ©e, c’est-Ă -dire l’aurore et le crĂ©puscule. La naissance et la mort d’une journĂ©e, les moments les plus Ă©mouvants. Dire que la majoritĂ© des humains n’assistaient qu’à son dĂ©cĂšs, quel tristesse. Peu Ă©tonnant qu’ils soient aussi abattus et sans espoir. N’avaient-ils donc jamais entendu le fameux proverbe l’avenir appartient Ă  ceux qui se lĂšvent tĂŽt » ? Mary Jane gardait dans sa tĂȘte l’intime conviction que la guerre se terminerait Ă  l’aube. C’était ridicule et trĂšs peu probable, cependant elle ne pouvait s’empĂȘcher de penser ainsi. Elle ne se tourna pas vers le jeune homme lorsqu’elle ouvrit la bouche pour lui rĂ©pondre. Hum, sachant que je me suis levĂ©e il y a deux heures, je dirais dix heures environ. MĂȘme les plus paresseux commencent Ă  se rĂ©veiller. »Un lĂ©ger hum’ de la part de Dana. Mary Jane se tourna vers lui, l’expression curieuse. Son instinct lui disait qu’il n’accaparait pas son attention pour lui lancer une nouvelle vanne ce qui lui parut Ă©trange. A force de tenir ce genre de combat verbal avec lui Ă  longueur de journĂ©e, elle avait l’habitude de se prĂ©parer Ă  lui renvoyer la balle instantanĂ©ment. Mais lĂ , c’était diffĂ©rent. Oui ? »Dana Ă©tait immobile, face Ă  elle, la tĂȘte penchĂ©e comme un enfant inquisiteur devant un nouveau jouet. La louve ne dit plus rien, le fixant d’un air calme, serein. Ridiculement, elle se sentait parfaitement en sĂ©curitĂ© Ă  cet instant. Ironique, n’est-ce pas, que lorsqu’elle se trouvait dans une salle dĂ©truite avec un homme pourtant peu connu pour son pacifisme, elle ne se sente pas menacĂ©e. Enfin, avec Mary Jane, on devait s’attendre Ă  tout – c’était un pour sur lequel tous Ă©taient d’accord. On pouvait en dire de mĂȘme pour Dana, d’ailleurs – imprĂ©visible. En effet, il venait de glisser sa main dans les longs cheveux de la Veela, aussi doucement que la brise qui les chatouillait quelques secondes auparavant. Prise par surprise, Mary Jane se sentit rougir – trĂšs lĂ©gĂšrement, presque imperceptiblement, mais ses joues prirent une teinte un peu plus rosĂ©e – totalement prise au dĂ©pourvue par cette action. Un instant figĂ©e, de grands yeux levĂ©s vers le visage de Dana, elle ouvrit la bouche pour parler. Mais avant qu’elle n’ait eu le temps de formuler la premiĂšre syllabe, l’asiatique lui envoya un bout de plĂątre sur le front, suivi d’un mince sourire. Mary Jane fit une lĂ©gĂšre grimace, retroussant son nez comme un chaton dont on a chatouillĂ© le museau avec une plume, puis sourit Ă©galement. Elle passa sa main sur son front pour vĂ©rifier que le bout de plĂątre n’y Ă©tait pas collĂ©, avant de se tourner Ă  nouveau vers la fenĂȘtre. Le battement d’ailes d’un papillon dĂ©clenche une tornade Ă  l’autre bout du monde
 » dit-elle Ă  personne en particulier, se souvenant simplement de cette phrase qu’on lui avait sorti un jour. Quelque chose Ă  propos de la thĂ©orie du chaos, Ă  ce qu’elle se souvienne. D’aprĂšs ce qu’on lui avait dit, l’idĂ©e que s’en faisait la majoritĂ© des gens Ă©tait totalement fausse le papillon ne provoquait pas directement la tornade, mais simplement un autre Ă©vĂ©nement qui lui-mĂȘme Ă©tait responsable d’un autre, et celui-ci Ă©tait Ă©galement la raison d’un autre rĂ©sultat, etc. Ce systĂšme continuait ainsi jusqu’à ce qu’au final, la tempĂȘte se crĂ©e. Et en vĂ©ritĂ©, c’était exactement ce qui venait de se passer Mary Jane Ă©tait rentrĂ©e dans la salle abandonnĂ©e pour que finalement, aprĂšs diverses pĂ©ripĂ©ties, Dana ait envoyĂ© les deux Cognards qui les menaçaient dans le parc oĂč ils avaient continuĂ© de semer un chaos monstrueux. Si bien qu’indirectement, elle se retrouvait responsable de l’homme inconscient Ă©tendu dans l’herbe, et de toutes les autres victimes de ces deux balles sanglantes. Oui, elle Ă©tait tel l’innocent papillon, l’une des infinies crĂ©atures responsables de l’ouragan dĂ©clenchĂ© devant ses yeux. Peut-ĂȘtre devrait-elle ĂȘtre dĂ©solĂ©e, sentir le remords l’envahir et s’excuser, mais pour l’instant le papillon demeurait immobile, comme figĂ© dans une toile d’araignĂ©e J'suis dĂ©solĂ©e c'est court, c'est nul mais j'savais plus trop quoi ajouter x Dana Mugen Van Uta......BlablaDate d'inscription 23/09/2007Nombre de messages 818Pseudo PoufsouffleSujet Re cromwell ft. dana { Poison Prince Sam 3 Jan - 1800 Dix heures du matin... MalgrĂ© tout ce qu'elle venait de dire, c'Ă©tait comme si Dana venait juste de rĂ©aliser Ă  quel instant de la journĂ©e il se trouvait. Il n'avait encore rien avalĂ© depuis son rĂ©veil, mais bon ce n'Ă©tait pas vraiment un problĂšme pour lui. Il prĂ©fĂ©rait rester postĂ© devant cette fenĂȘtre brisĂ©e Ă  observer le cycle de la vie s'effectuer en toute innocence, comme si rien ne pouvait l'atteindre...PrĂ©fĂ©rant oublier que la mort rodait et se faisait de plus en plus proche. Refusant catĂ©goriquement cette Ă©tape qui, pour tout NĂ©cromancien, faisait partie obligatoirement de la vie. C'est d'ailleurs en repensant Ă  ce principe basique dans son Ă©ducation, que son regard se fit un brin plus vivant et brillant qu'Ă  l'accoutumĂ©e, comme si une Ă©tincelle venait d'y naĂźtre, mais pourtant son visage se fit plus dur et plus lisse. En effet, il Ă©tait Ă©tonnant que les rares magiciens de sa catĂ©gorie n'aient pas encore pointĂ©s le bout de leurs nez, dans cette guerre, et n'avait pas encore semĂ© le chaos pour leurs propres plaisir d'expĂ©rimenter certains sortilĂšges ou les effets de potions ou runes. Les vĂ©ritables Necromanciens Ă©taient de plus en plus rare. Durant la guerre avec Saint Potter, les Necromanciens Ă©taient associĂ©s bien trop souvent aux Mangemorts, alors que la Necromancie et la Magie Noire sont deux domaines diffĂ©rents. Mais devant faire appel Ă  certaines forces occultes tabous, ils furent classĂ© parmi les mauvais alors que leurs vĂ©ritables forces restaient quasi- inconnue. Ayant vĂ©cu assez longtemps aux cĂŽtĂ©s de Faust, Dana avait put en cĂŽtoyer un bon paquet, assister Ă  leurs rĂ©unions et surtout voir qu'ils n'Ă©taient pas du tout comme le reste du monde des sorciers. Les prĂ©mices de la NĂ©cromancie remontent Ă  la dĂ©couverte de l'existence d'une pierre dont tout sorcier qui se respecte a dĂ©jĂ  entendu parler la Pierre Philosophale. Ou plutĂŽt Ă  la dĂ©couverte d'un fait important liĂ© Ă  cette pierre. Certains sorciers et alchimiste prĂ©tendaient qu'il Ă©tait possible de la crĂ©er de toute piĂšce. L'Ă©change Ă©quivalent... En l'Ă©change de milles vies humaines et d'un bon dosage de certains ingrĂ©dients, il Ă©tait possible d'obtenir une Pierre Philosophale. Depuis ce jours, ces quelques "fous" , comme ils furent traitĂ©s, furent persĂ©cutĂ©s et mis en marge de la sociĂ©tĂ©. De lĂ , les sorciers et alchimistes rejetĂ©s dĂ©cidĂšrent de se joindre en une sorte de communautĂ© pour Ă©changer leurs savoir et atteindre "ensemble" leur objectif. Mais Ă  la vue de leurs Ă©gos tout autant dĂ©mesurĂ©s les uns que les autres, Dana Ă©tait parfaitement conscient qu'il faisait mieux de ne rien Ă©changer avec eux, mĂȘme si il en faisait partie. Il savait que le plus grand obstacle malgrĂ© les annĂ©es, pour les siens, d'atteindre leur but Ă©tait de pouvoir retirer mille vies en toute impunitĂ©. Le MinistĂšre les gardait Ă  l'Ɠil, et avait dĂ©jĂ  plusieurs fois par le passĂ© pourchassĂ© des NĂ©cromanciens pour les envoyer dans cette ancienne prison qui auparavant Ă©tait connu pour ĂȘtre pire que l'enfer. Une guerre, quatre camps, des milliers de combattants Ă  travers le monde, des millions de morts, une trop belle opportunitĂ©. Et pourtant rien ne se passait. Dana ne comprenait pas ce qu'ils attendaient. Il n'Ă©tait pas pressĂ© de voir sa crainte se rĂ©aliser non plus, mais il avait le sentiment qu'il lui manquait quelque chose, un Ă©lĂ©ment qui pouvait l'Ă©clairer sur la situation. A cet instant, il regretta d'avoir refusĂ© toutes les invitations reçues pour des rĂ©unions quelconques ou des soirĂ©es organisĂ©es chez telles ou telles personnes. Son tuteur le lui avait pourtant dit de les garder Ă  l'Ɠil, vu que la dĂ©sinformation face Ă  de pareils sournois, Ă©tait la pire des faiblesses. " Saurais tu te battre contre un adversaire dont tu ne connais rien, pas mĂȘme les sorts et la magie utilisĂ©e ? "Cette question qu'il posa Ă  la demoiselle c'Ă©tait en fait Ă©chappĂ©e d'entre ses lĂšvres. Probablement qu'elle ne comprendrait pas. Il Ă©tait aussi possible qu'elle comprenne la question, mais pas la raison pour laquelle il la lui posait. Il savait que mĂȘme lui aurait probablement du mal Ă  affronter les vieux NĂ©cromanciens. Certes il n'Ă©tait plus un Ă©lĂšve, il avait eu la chance d'apprendre les prĂ©mices de la NĂ©cromancie grĂące Ă  Faust ainsi que la Magie Noire auprĂšs des Mangemorts et de Celui-Dont-On-Ne-Devait-Pas-Dire-Le-Nom trĂšs jeune, ce qui lui confĂ©rait une puissance insoupçonnable, mais il savait aussi qu'il Ă©tait encore trĂšs jeune et novice comparĂ© Ă  certaines personnes. A leurs cĂŽtĂ©s, il ne faisait qu'office de bleusaille... LĂ , il leva son bras guĂ©rit par Mary Jane, avec un peu de difficultĂ© car il lui fallait le laisser au repos tout de mĂȘme malgrĂ© les soins, l'arrĂȘta une fois qu'il fut bien droit et ouvrit la main de façon Ă  avoir le soleil juste derriĂšre et que les rayons s'immiscent entre chaque doigts. Une brise fraĂźche en profita pour venir se glisser entre, en mĂȘme temps que les rayons de lumiĂšre, puis sans crier gare, Dana fit un demi tour sur lui mĂȘme et alla prendre place sur le coin d'une table qui fut brisĂ© en deux par un Cognard. Cognards auxquels l'asiatique ne pensait plus. Un long moment passa sans qu'il ne dise le moindre mot une nouvelle fois, mais ne quittant pas la jeune demoiselle des yeux. Il en avait profitĂ© pour poser ses pieds sur la surface lisse de la table, et se servait de cette maniĂšre de ses cuisses comme d'un accoudoir alors qu'il avait joint les doigts de ses deux mains, sans pour autant les croiser et poser son nez juste dessus. Depuis, il n'avait plus dit un mot, ni mĂȘme bougĂ© d'un poil. Mary Jane Cromwell......BlablaDate d'inscription 15/06/2008Nombre de messages 526Pseudo 29CrĂ©dit Avatar holdin' out for a hero...Sujet Re cromwell ft. dana { Poison Prince Dim 4 Jan - 2225 On ne sait jamais rien Ă  moins d’essayer. »Elizabeth sourit au mur, se rappelant cette phrase qu’elle avait tant de fois entendue – gĂ©nĂ©ralement au moment de prĂ©parer le repas. C’était sans doute l’expression favorite de sa mĂšre, Ă  l’exception de son L’humanitĂ© est pourrie jusqu’à la moelle », qu’elle adressait souvent au poste de radio. Elizabeth et Mary Jane Cromwell n’étaient pas connues pour leur foi en l’ĂȘtre humain, car elles n’en voyaient que rarement les bons cĂŽtĂ©s. VoilĂ , au fond, ce qui les rendait si sauvages Ă  force de voir les hommes se mutiler, s’assassiner dans une boucherie sanglante et interminable, elles ne les laissaient s’approcher qu’avec mĂ©fiance. Hommes, femmes, enfants – tous Ă©taient capables du pire, en vĂ©ritĂ©. L’innocence n’était que l’ignorance, en fin de compte. Ignorer ce qui est bien ou ce qui est mal, c’est ne faire aucune diffĂ©rence entre les deux, et donc commettre des actions atroces sans se rendre compte de leur Ă©tendue. Ce qui est sans doute pire, c’est d’en avoir conscience et d’agir tout de mĂȘme. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce pourquoi les ignorants-innocents Ă©taient pardonnables, contrairement Ă  ceux qui agissaient en sachant faire le mal. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce pour cela que Mary Jane avait rejoint les Veela, et non les Basilisk – elle n’aimait pas faire le mal. Jouer, vivre des aventures, affronter la mort, donner la mort Ă©galement, elle n’y voyait aucun problĂšme. Simplement, pourquoi choisir la magie noire lorsque la magie blanche suffisait amplement ? La premiĂšre n’était Ă  utiliser qu’en dernier recours, selon la Cromwell. Si le monde se dĂ©partageait en deux types de sorciers – les sorciers blancs contre les sorciers noirs – alors elle faisait partie des sorciers gris. Ceux qui, pour atteindre leur but, n’hĂ©siteraient pas Ă  toucher aux arts louve n’était pas sĂ»re d’avoir bien compris ce que lui demandait Dana. Elle avait l’impression qu’il lui proposait une alliance de quelque sorte, mais c’était peut-ĂȘtre son imagination. Dans tous les cas, elle ne s’engagerait pas avant d’en savoir plus. Elle n’était pas stupide, non tournant vers la fenĂȘtre, elle aperçut un enfant qui cueillait des pommes dans le parc. Le reflet du soleil sur ces orbes flamboyantes sur le sol givrĂ© suffit Ă  lui donner faim. Accio Pomme. » fit-elle trĂšs simplement, pointant sa baguette de bouleau sur le jeune garçon, qui ouvrit grand la bouche lorsqu’il vit sa collation s’envoler du panier oĂč elle se trouvait. De toute Ă©vidence, il dut pousser un cri, car la jeune fille Ă  ses cĂŽtĂ©s se retourna, juste Ă  temps pour voir la boule rouge atteindre la hauteur d’une fenĂȘtre. Enfin, Ă  cette distance, elle ne pouvait distinguer qu’un grain rouge qui disparut soudain, comme happĂ© par un ĂȘtre invisible. Cet ĂȘtre – trĂšs loin d’ĂȘtre invisible – rentra sa petite main blanche Ă  l’intĂ©rieur, tenant son trophĂ©e prĂ©cieusement entre ses doigts. Elle eut un lĂ©ger rire, un rire de diablotine qui, emportĂ© par le vent, vint rĂ©sonner dans les oreilles des promeneurs du parc. Mary Jane s’était avancĂ©e jusqu’à se trouver devant l’asiatique qui, lui s’était dĂ©placĂ© sur une table. Il n’était pas rappeler un chat, pensa-t-elle Ă  cet instant. Oui, un fĂ©lin – pas un chat de gouttiĂšre, plutĂŽt un couguar, une panthĂšre. Une panthĂšre noire, c’était cela. Enfin, noire – la panthĂšre noire ne l’a jamais vĂ©ritablement Ă©tĂ©, puisque son pelage comporte des taches plus ou moins foncĂ©es, presque invisibles – mais cela ne dĂ©truisait en rien sa beautĂ©. La panthĂšre Ă©tait un bel animal, aprĂšs tout beaucoup plus qu’un simple matou ronronnant, un vulgaire – bien qu’adorable – chat apprivoisĂ© qui passait sa journĂ©e Ă  dormir sur le canapĂ©. Elle Ă©tait belle, silencieuse, Ă©lĂ©gante mais incroyablement puissante elle n’était pas sans rappeler une Ă©norme machine, une mĂ©canique silencieuse mais irrĂ©ductible. Cela lui semblait assez convenable comme reprĂ©sentation – plus fidĂšle qu’un cocker, dans tout les cas. Allez savoir pourquoi, mais Mary Jane avait toujours associĂ© des caractĂ©ristiques animales Ă  son entourage. Cela lui permettait de les analyser et de saisir leur personnalitĂ© Ă  sa guise. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce Ă©galement une façon de voir la bĂȘte en chaque ĂȘtre humain. C’était sans doute cela si sa bĂȘte Ă  elle Ă©tait davantage libre que celle des humains, elle lui semblait moins monstrueuse sous son apparence velue. MalgrĂ© ses griffes et ses crocs, la Mary Jane des pleines lunes ne ferait pas de mal, contrairement Ă  certains humains. Dana, par exemple, Ă©tait sans doute plus dangereux qu’elle. La panthĂšre surpasserait la louve ? Qui sait ; cela restait encore Ă  dĂ©couvrir. Tout ce que l’on pouvait savoir pour l’instant, c’était que la premiĂšre travaillait pour son compte, tandis que la deuxiĂšme – et bien, la deuxiĂšme se laissait embaucher par ceux qui lui plaisaient. Mais si on ignore l’arsenal de ton adversaire, on peut au moins faire le compte du sien. » Et elle mordit dans sa pomme. Contenu sponsorisĂ©......BlablaSujet Re cromwell ft. dana { Poison Prince cromwell ft. dana { Poison Prince Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumFelix Felicis Administration RPs saison 3 J'ai 20 ans 😁 oh la la mais parfois on peut rien dire ici, tant mieux si vous avez une grande confiance en vous et que c'est les votres que vous adorez mais si vous n'aimez pas mon topic, ne venez pas le voir na 😜 Je vois pas ce qui a dire de mal en disant que Ă©ve angĂ©li a des cheveux de paille et cĂ©line dion une perruque alors que rihanna a tjs des coiffures un forum beautĂ©, si vous voulez rĂ©flĂ©chir allez calculer l'intĂ©grale de ln x +4x et puis c'est tout ! 🙂 Anna kournikouva ça dĂ©pend des photos, j'aime beaucoup ses bouclettes et elle a une belle longueur mais je trouve que son blond est trop prononcĂ©.

les cheveux les plus moche du monde